En vu d'éviter le débrayage prévu le 28 mai en cours, une réunion a été tenue, dimanche, dans l'après-midi, entre la direction d'ArcelorMittal et le syndicat de l'entreprise, pour rediscuter du même ordre du jour à savoir révision des salaires, apprend-t-on du SG du syndicat UGTA du complexe d'El Hadjar Smaïn Kouadria. A ce sujet, l'employeur estime avoir fait des efforts et ce, en dépit de la situation financière de l'entreprise, proposant ainsi, un relèvement concret aux représentants syndicaux des travailleurs. Au bout de plusieurs heures de négociations, entre les deux parties, l'employeur a exprimé une nouvelle proposition de l'ordre de 1% soit, de 4% à 5% percevable sur le même échelonnement. Une proposition qui, notons-le, demeure en deçà des attentes des travailleurs. Elle est perçue comme étant une proposition aussi insuffisante qu'humiliante, par le SG du syndicat des travailleurs de l'usine d'ArcelorMittal. «Nous campons sur notre position, et maintenons la satisfaction de nos revendications, faute de quoi, le 28 mai, restera la date butoir pour une grève générale illimitée, pour toutes les unités du complexe sidérurgique», a déclaré le porte-parole des travailleurs d'Arcelor Mittal/ Annaba. Par ailleurs, il est à noter qu'une conférence de presse est prévue, aujourd'hui, par le secrétaire général du syndicat de l'entreprise, Smaïn Kouadria, en communication téléphonique, qui nous déclare: «Vu l'impasse auquelle ont abouti les négociations, avec le partenaire social, à savoir la direction de MittalArcelor /Annaba, nous avons tenu à donner tous les détails, relatifs aux négociation sur l'augmentation salariale, puisque au motif de ces échecs, nous avons décidé du maintien de la grève générale le 28 mai en cours...». Les rencontres tous azimuts, engagées entre les deux partenaires, pour la révision des salaires étant restées non concluantes, ne laissent d'alternative aux employés du complexe sidérurgique d'El Hadjar que de recourir au débrayage, pour faire valoir leurs revendications. Rappelons, que ce conflit syndicat-administratif est dû à l'échec des négociations bilatérales engagées, la semaine écoulée, entre les deux parties. Une menace qui va peser lourd dans la production du complexe. Les décideurs du géant de l'acier sortiront-ils de leur torpeur. Pour l'heure, le spectre de la paralysie de l'entreprise semble se dessiner chaque jour un peu plus.