Tout porte à croire que les efforts déployés par l'Etat sur le plan économique commencent concrètement à porter leurs fruits. A la grande surprise de beaucoup, l'Algérie est classée parmi les pays qui offrent le plus de garanties d'investissement, et ce, bien avant le Liban, la Tunisie, l'Arabie Saoudite, le Maroc et autres. Ce classement, dûment mérité, selon les observateurs internationaux, se traduit par une affluence de plus en plus grande des investisseurs. Sur le plan national, une bonne partie des opérateurs privés a réussi son pari dans des conditions les plus difficiles, et persiste toujours dans cette voie afin de s'affirmer dans cette nouvelle configuration économique. L'avènement des opérateurs étrangers inclut automatiquement une concurrence des plus féroces où seuls les plus performants ont droit de cité. L'amélioration de la qualité du produit, l'introduction de nouvelles notions telles que le marketing et autres, s'avèrent, dès lors, primordiales pour les producteurs privés qui sont amenés, par la force des choses, à s'adapter à la nouvelle conjoncture économique. C'est ce qui a justement créé une certaine dynamique sur ce plan annonçant peut-être des signes d'une véritable relance économique. Tous les téléspectateurs de l'Unique ont dû le remarquer. Une bonne partie du temps des émissions de télévision sont, depuis quelque temps, consacrées aux spots publicitaires, faisant l'éloge de toutes sortes de marques, notamment dans l'agro-alimentaire (yaourts, fromages, flans, limonades, semoules, téléphones portables, briques, ciment, agences de voyage...). Une variation et une multitude de produits défilent tout au long de la journée, faisant rêver plus d'un. L'amélioration considérable de la qualité de ces spots publicitaires, qui rappellent volontiers ceux des chaînes étrangères, n'est pas passée inaperçue. Combien de millions, voire de milliards, sont déboursés pour l'élaboration de ces spots, conçus pour une projection de quelques minutes à peine sur la télévision? Le montant ferait pâmer plus d'un, mais pour les producteurs, ces dépenses faramineuses s'avèrent réellement un passage obligé. Mais le résultat ne pouvant qu'être très prolifique. Il en est de même pour ces dizaines, ces centaines de placards publicitaires qui passent quotidiennement dans les journaux. Certains faisant la promotion de leurs produits avec des tombolas attrayantes, d'autres «importants organismes» à la recherche de main-d'oeuvre dans la comptabilité, la maçonnerie, la cuisine, le secrétariat, des cadres dans toutes les filières, et autres. A lire et à voir tous ces spots et placards publicitaires, l'on se rend compte qu'il existe effectivement une certaine reprise des activités économiques dans le pays, une dynamique réelle dans ce sens, annonciatrice d'une «sérieuse» relance économique qui se traduit par le besoin croissant de main-d'oeuvre, d'une circulation importante des capitaux, et autres. Même dans les nouvelles configurations qui seront opérées dans certains organismes, tels que l'Algérienne des eaux, on aura besoin d'encore plus d'employés. C'est ce que nous a affirmé d'ailleurs, les responsables de l'EPEAL qu'on a interrogés à ce propos. Même si la relance économique en Algérie a pris une vitesse appréciable, il n'en demeure pas moins qu'il reste un long chemin à parcourir avant de pouvoir atteindre les objectifs fixés. La course est ouverte à tout le monde, mais la réussite ne sourira qu'aux meilleurs.