L'ordre émane d'un responsable récemment affecté à Bouira. Le nouvel inspecteur de la Fonction publique, au lieu de motiver sa réponse, se cloître dans son bureau et ne reçoit pas... Toutes les personnes contactées ou rencontrées sont unanimes à dire que ce cas n'existe qu'à Bouira, le secrétariat national de l'association des écoles privées, le directeur de wilaya de la formation professionnelle, le nouvel inspecteur de la fonction publique, en aparté lors d'un entretien avec le père de la victime bien sûr et tout dernièrement un directeur central à Alger. Les faits concernent cette jeune fille qui a été reçue première à un examen pour le recrutement d'un TS en informatique. Cette infortunée sera informée par la direction de la fonction publique que son dossier a été refusé pour manque d'équivalence! Ce subterfuge (terme utilisé par un responsable central de la fonction publique) trouvé par l'inspection de la fonction publique de Bouira est vite interprété par tout le monde comme une affaire cachant des dessous. Sinon comment demander à un Technicien supérieur, détenteur de ce diplôme délivré et signé dans un institut national public une équivalence? Sans sortir de Saint-Cyr ou même de l'académie locale, et sans être donneur de leçons de civisme, nous dirons que ça ressemble étrangement à de la corruption. Nous laissons à tout un chacun le soin de tirer ses conclusions. C'est en voulant en savoir plus que nous serons tout simplement ébahis par le comportement de l'inspecteur qui exigera pour être rencontré une autorisation du wali. Cette réaction que l'on croyait révolue avec l'avènement de la démocratie, relève de l'entrave de la recherche de la vérité. Contacté, le chef du cabinet du wali nous informera que l'inspecteur assumera l'entière responsabilité dans cette affaire, selon ses termes. L'inspecteur selon des informations, aurait décidé de donner sa place à la candidate classée 4e lors du concourt. Un inspecteur de la fonction publique a-t-il le droit d'interpréter un texte à sa guise? Pourquoi aucun document officiel spécifiant le refus n'a été transmis à l'intéressée qui avait auparavant introduit un recours qui à ce jour est sans réponse. La discordance des discours entre les services en l'occurrence, la fonction publique, la formation professionnelle...sont des preuves irréfutables qu'à Bouira beaucoup de choses sont à revoir. Le silence du wali après la diffusion du premier article confirme les appréhensions des citoyens le premier responsable de la wilaya préfère le mutisme, l'attente. La responsabilité dans cette histoire incombe entièrement au responsable de la fonction publique qui nous avait dans un premier entretien manifesté son amertume de se retrouver dans une wilaya pareille! D'avoir accepté les dossiers de technoformat pour ne pas porter atteinte à cette école. N'est-ce pas là une grave dérive d'une personne censée défendre l'administration et la réglementation? Quant à l'autorisation du wali, le nouveau responsable récemment affecté à Bouira veut ainsi montrer sa docilité à l'égard de son chef. La rumeur persistante parle d'une recommandation pour la jeune fille que l'IFP veut faire passer, mais prive une citoyenne algérienne d'un droit acquis sans l'aide de personne. Les parents de la jeune H.Nacima en décidant de recourir à la justice sont un exemple à suivre pour amener les commis de l'Etat à assumer les responsabilités pour lesquelles ils sont rémunérés.