Selon certaines sources généralement bien informées, des personnalités politiques à l'image de M.Amara Benyounés, ex-ministre RCD des Travaux publics, Ould Ali El Hadi, Rcd et Saïd Kheli, respectivement dissidents du RCD et du FFS sont sur le point de créer une formation politique qui se dénommerait «Mouvement pour la résistance populaire, MRP). Il s'agirait, à en croire ces sources, d'«une troisième force en Kabylie». Les initiateurs de ce mouvement ambitionnent d'élargir leur formation aux dissidents du parti du Rassemblement culturel et démocratique de Saïd Sadi et du Front des forces socialistes de Hocine Aït Ahmed. C'est devant «l'échec» de ces deux formations politiques les plus influentes en Kabylie, et en face d'un mouvement citoyen se trouvant dans une phase cruciale et apparemment dans une situation de désaffection populaire, que ce parti politique semble avoir bâti les soubassements militants de son projet. Même si leur «force de mobilisation» devrait être non négligeable et ce, grâce à la situation qui prévaut en Kabylie, propice pour «canaliser le mécontentement citoyen», il n'en demeure pas moins que cette nouvelle formation ne trouvera pas tout «l'écho populaire» escompté. Un travail de sape serait en train de se faire grâce aussi à des «moyens médiatiques et financiers colossaux» qui, selon le communiqué du Dr Lounaouci, ont été «mis à leur disposition». Par ailleurs, il y a lieu de rappeler, à cet effet, que dans le cadre de la mise en oeuvre des recommandations et des résolutions de l'université d'été du MCB, tenue à Tigzirt du 28 juillet au 14 août derniers, le mouvement associatif des wilayas des Aurès, où plusieurs rencontres ont eu lieu, avait réaffirmé sa disponibilité à M.Ould Ali El Hadi à «oeuvrer et asseoir un cadre national structuré».