En raison de la politique de prestige, les jeunes filles risquent d'être privées de ce rendez-vous universel. Selon certaines informations, le bureau fédéral de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB) aurait pris la décision de ne pas envoyer la sélection nationale junior-filles, double détentrice du titre de champion d'Afrique, défendre ses chances au championnat du monde qui aura lieu au mois de septembre 2003 à Buenos Aires (Argentine). Cette décision est motivée par le fait que les Jeux panarabes qu'abritera Alger, auront lieu à la même période. Convaincu que la sélection nationale n'a pas l'envergure d'atteindre le second tour comme elle a eu l'insigne honneur de le faire au dernier Mondial de Saint-Domingue, le bureau fédéral veut faire l'impasse sur ce rendez-vous universel alors que le Six national avait décroché son sésame sur le terrain. En outre, le bureau fédéral est convaincu que cette sélection est capable de décrocher la médaille d'or aux Jeux panarabes au détriment des équipes senior-dames tunisiennes et égyptiennes (quel complément!) Cette décision allait être entérinée sans la moindre consultation ni l'avis de l'entraîneur en chef, Madjid Mouzaoui. En effet, dans sa politique de prestige, le bureau fédéral n'a pas pris en compte la marge d'évolution de cette jeune équipe qui se prépare depuis quatre années, pour objectifs finaux, les titres de champion arabe et d'Afrique. De par une décision politique, les Hamani, Oulman, Redouani et consorts risquent de voir leurs illusions croiser le fer avec des équipes huppées s'envoler en fumée. Pourtant, il reste une année avant les Jeux panarabes. Une période suffisante pour former une équipe nationale seniors susceptible de prendre part à ces joutes. Les Diaf, Raïssi, Hamouche, Aggoune, Ouaddah et les autres ont suffisamment de moyens et de qualités pour défendre honorablement les couleurs nationales. Décidément, la politique de développement et de promotion prônée par l'actuel bureau fédéral lors de son installation il y a de cela plus d'une année, s'apparente à un château de sable.