Quand la beauté et l'activité cachent les souffrances... Bouira, cette ville qui ne cesse de grandir, de s'élargir avec ses nouvelles constructions commerciales et les nouveaux quartiers et même si le développement est marqué par la naissance de plusieurs lotissements, les habitants souffrent quotidiennement de beaucoup de problèmes dus à différentes causes. Le lotissement Amar Khodja, à titre d'exemple, situé à la sortie ouest du chef-lieu en direction de Aïn Bessem, avec ses grands terrains et qui, depuis quelques années n'étaient que des surfaces vertes. Aujourd'hui, il est le lieu des plus belles villas de la wilaya et au regard de la situation au bord de l'autoroute, le quartier vit une très grande activité commerciale créant ainsi une autre atmosphère pleine d'activités. La beauté des constructions et l'activité cachent malheureusement beaucoup de souffrances qui ne sont connues que par les habitants des lieux. C'est notamment le cas des écoliers du quartier qui affrontent un grand problème qui met leur vie en danger: l'absence d'une passerelle pour traverser la RN en toute sécurité. Les parents qui vivent toujours dans l'inquiétude se trouvent dans l'obligation de surveiller à longueur de journée leur progéniture et de les faire traverser quatre fois dans la journée. Les habitants réclament l'ouvrage pour régler cet épineux problème. Même si les plus âgés sont exposés au danger, les jeunes préfèrent aborder un autre sujet. L'absence d'éclairage public dans le quartier. Ils disent que cela entrave toute activité surtout en hiver et fait de la cité le lieu idéal pour les personnes douteuses, les terroristes entre autres. Même si chacun a ses petits soucis, tout le monde est d'accord sur l'obligation de prendre des mesures rapides en ce qui concerne l'assainissement à l'origine d'un environnement pollué et de maladies dès le début des chaleurs. Un simple passage à travers les artères du quartier renseigne sur cet abandon. Les fils électriques ou du téléphone pendent si bas qu'ils sont touchés par les camions qui empruntent le passage. Les résidents déclarent avoir enregistré des pannes régulières suite à cette situation et cela malgré les diverses réclamations. L'eau, à l'instar des autres quartiers du chef-lieu, fait défaut. Cet épineux problème impose aux occupants l'obligation de veiller pour recevoir le produit une fois chaque trois jours si ce n'est plus. Le souhait des habitants du quartier Amar Khodja reste le désir de la majorité des Bouiris de voir leurs problèmes pris en charge et mettre fin à tout ce qui peut toucher le citoyen, car l'image de la ville est reflétée toujours par son citoyen et c'est en créant les bonnes circonstances que les peuples avancent.