La 14e édition de la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe a vu son ouverture officielle lundi soir. A cet effet la salle Hacène-Harcha a été rouverte au grand public après vingt mois de fermeture après qu'un incendie l'eut ravagée totalement un certain 16 avril 2001. La cérémonie d'ouverture à laquelle ont assisté MM.Berraf, président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Larfaoui, président de la Fédération internationale de natation (Fina), Mohamed Hassani, secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que les représentants des missions diplomatiques des clubs africains engagées lors de ce tournoi et des membres de la Confédération africaine de volley-ball. Dans une courte allocution M.Okba Gougam, président de la Fédération algérienne de volley-ball, a souhaité la bienvenue aux invités de l'Algérie et réussite aux participants. Ensuite la parole est cédée à M.Charles Panou, représentant de la Cavb et président de la commission de contrôle, qui a tenu à remercier les autorités du pays pour le bon déroulement de ces joutes et la bonne organisation qui démontre une maîtrise des événements avant que le représentant du MJS ne déclare solennellement l'ouverture de la compétition. Auparavant les équipes présentes ont défilé au son de la zorna avant de céder le terrain à la première rencontre masculine entre le champion et détenteur de la Coupe d'Algérie, l'USMBlida, et le représentant guinéen, le Friguague V.B Club. Une rencontre que les coéquipiers du longiligne Amara ont survolée de bout en bout tant le niveau de l'adversaire s'est avéré faible. Le score 3 sets à 0 (25/11, 25/15 et 25/09) reflète largement le fossé qui sépare les deux équipes. La journée d'hier devait voir deux rencontres au programme. Malheureusement une seule a eu lieu, celle entre le FAPolice du Cameroun et le CSSfax de Tunis après le forfait, un de plus, de dernière minute de l'ASPolice de la RD du Congo. La journée d'aujourd'hui verra l'Olympique El-Kseur croiser le fer avec le FAPolice du Cameroun alors que l'USMBlida affrontera pour son second match le FUS du Maroc. Prévue avec dix clubs, la compétition a été amputée de presque de moitié après le forfait de quatre clubs, MCA (Algérie), ESSahel (Tunisie), CCPA (Congo) et l'AS Police (RD du Congo). De ce fait le public se trouve pénalisé par le manque de rencontres. D'ailleurs le même constat reste valable pour la compétition féminine qui s'est réduite à cinq équipes après les forfaits de l'AS Lumière du Congo et le VC de la RD du Congo. De ce fait la compétition se résume à des confrontations algéro-algériennes avec l'idée de garder le trophée en Algérie. Pour cela des directives auraient été données par l'instance fédérale de privilégier en premier lieu le MCAlger, le RIJA et enfin l'ASWBéjaïa. Sur ce point, l'entraîneur de l'ASWB a déclaré dans les colonnes de la presse que le point noir de cette compétition demeure le fait que l'instance fédérale l'ait empêché de renforcer son effectif sous prétexte que la priorité est donnée au MCAlger, premier club algérien susceptible de remporter le titre aux dépens du détenteur, le Telekom du Kenya. En effet les responsables béjaouis avaient formulé la demande de renforcer leur effectif pour ces joutes par Redouani (MBBj) et Madi, Oulmou et Azem (NCB). Malheureusement, il aurait essuyé un refus pour le simple fait que ces clubs auraient refusé de libérer leurs joueuses au profit du MCA et du RIJA. Voilà ce qui s'apparente à une politique de deux poids deux mesures.