Après plusieurs mésaventures et une tempête qui a contraint les dirigeants à déclarer forfait, le CACC s'est brillamment ressaisi et a repris son bâton de pèlerin, entamant la saison 2001/2002 avec un coeur gros comme ça. Il faut dire que le fleuron du volley-ball constantinois a été délaissé puis abandonné par les siens, après plusieurs années de bons et loyaux services. Ignoré par les autorités locales, le CACC sera abandonné par la SNCF, une entreprise qu'il a toujours représentée dignement pendant des décennies. Dimanche dernier, les joueurs constantinois ont renoué avec la compétition, un défi pour un club qui a disparu de la scène sportive, n'ayant pu honorer ses engagements financiers. La reprise n'a pas été facile, mais le staff dirigeant y croit dur comme fer. «De toutes les façons, devait nous avouer un dirigeant, nous avons toujours vécu petitement. L'opulence c'est pour les autres». Avec un passeur comme Benazouz, et un jeune prodige nommé Boussaïd, car sans un Boussaïd, le CACC ne serait pas le CACC, les ex-cheminots entendent... refaire «le coup» de 1999 où leur équipe juniors a décroché la Coupe d'Algérie face à l'OCA. Ou encore rééditer l'exploit des seniors, la même année qui ont été vice-champions d'Algérie et finalistes de la coupe. Cela est dans les cordes du CACC, puisque malgré les problèmes financiers qui perdurent, la ténacité et la bravoure ont, de tout temps, caractérisé les joueurs constantinois. Même si la mythique salle du CACC n'existe plus, les coéquipiers de Benazouz entendent relever le défi pour que le volley-ball Constantinois rime toujours avec CACC.