les deux parties ont procédé à la signature d'un protocole d'accord dans ce sens. Après l'Education nationale, c'est au tour de la formation professionnelle de s'associer au ministère de l'Environnement pour introduire la dimension environnementale dans son cursus des programmes. Hier, les deux parties ont procédé à la signature d'un protocole d'accord dans ce sens. Ce dernier porte, en substance, sur la création de nouvelles filières et sur le développement d'activités complémentaires. Les filières concernées sont les techniciens supérieurs de l'environnement, les TS déchettistes et les TS en économie de l'eau. Le choix des créneaux est loin d'être fortuit, il obéit, selon M.Cherif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, «aux données enregistrées sur le terrain». A ce sujet, il évoque les 3,5 milliards de dollars que le pays perd annuellement à la suite du gaspillage de l'eau. Il ajoutera le chiffre de 350 milliards de centimes dus au non-traitement des déchets industriels et ménagers. Une commission intersectorielle de coordination et de suivi se réunira le mois prochain. Elle sera chargée, notamment, d'élaborer les programmes d'enseignement pour les trois filières sus-citées, l'élaboration du guide méthodologique destiné aux formateurs. Concernant ces derniers, ils seront 105 à bénéficier d'un stage de formation à travers les 10 wilayas pilotes, dans lesquelles sera entamée cette première expérience, et ce, à partir de septembre prochain L'on note que ce programme sera généralisé dans une seconde phase à tous les établissements de la formation professionnelle. Dans son intervention, le ministre de tutelle a encouragé cette initiative. «Cette collaboration permettra à mon secteur de modeler son offre de formation en direction des besoins réels exprimés par les secteurs en charge de domaines importants de l'activité économique et sociale». Parmi les opérations retenues dans le cadre de ce protocole d'accord, on retiendra le concours de l'établissement de formation et de l'enseignement professionnel écologique, la mise en place de clubs verts dans chaque établissement du secteur.