elle consiste à veiller au respect scrupuleux des engagements souscrits. M.Benflis, le SG du FLN, a annoncé, jeudi après-midi, l'installation officielle de la Commission de suivi des élus (CSE) du FLN qui, désormais, sera présidée par M.Karim Younès, député FLN et président actuel de l'Assemblée populaire nationale (APN). Pour le SG du FLN, l'installation de ladite commission répond au désir de son parti à, d'une part, respecter «la volonté des électeurs...lorsque le 30 mai 2002 et le 10 octobre 2002...ont porté un nombre appréciable d'élus du FLN à l'APN» et, d'autre part, à faire respecter l'élu du FLN, lui-même, ses «engagements souscrits...dans la charte de l'élu» lors de sa candidature. Le voeu d'inscrire le FLN dans la modernité vaut, selon M.Benflis, d'en «faire un cadre permanent de débats et de circulation d'idées...qu'il s'agisse de la femme, de la jeunesse, de la place et du rôle des intellectuels, des artistes ou des grands choix économiques et sociaux». Pour ce, la CSE est appelée, à ce titre, «à stimuler le débat et à faire en sorte que (les) élus soient toujours au diapason des problématiques qui se posent à notre pays tant au plan national qu'international». Globalement, la CSE est censée, selon M.Benlis, devenir «un outil de formation, d'animation et de contrôle...» ainsi qu'un «...vecteur de communication sur la ligne du parti et ses activités». Quant à l'aspect contrôle des élus, qui doit «bénéficier d'une approche nouvelle», elle consiste à veiller au respect scrupuleux des engagements souscrits «en vertu de la charte» du parti par l'élu. A ce titre, la CSE est appelée à «développer la fonction d'écoute permanente des citoyens...la participation aux travaux des différentes assemblées...(et) l'élaboration d'un bilan sur les activités de chaque élu...». L'aspect communication a aussi son importance dans les missions de la CSE censée, dans ce cadre, veiller à ce que les élus du FLN «puissent, à chaque fois que de besoin, alimenter les débats et les réflexions que suscitent les différents supports de communication». Cette sorte de structure d'audit interne dont le FLN s'est doté ce jeudi, ne serait pas, à en entendre le SG du FLN, qu'une première étape, puisqu'il entend, lors du 8e congrès du FLN prévu théoriquement pour le premier semestre de cette année, «conforter dans leur conviction celles et ceux de nos citoyens qui ont accordé leur confiance et gagner à notre vision celles et ceux qui ne se sont pas encore reconnus totalement dans notre projet» à travers «les deux points inscrits à l'ordre du jour...en l'occurrence le programme du parti et ses statuts». A ce titre, les futurs statuts du FLN doivent tenir compte «des évolutions intervenues au sein»du parti et de la nécessité d'adapter son organisation et son fonctionnement structurel à un nouveau mode d'implantation.