Chaque année, des points d'eau tarissent... Il existe encore (heureusement) quelques rares endroits épargnés par la folle avancée du béton où la nature peut nous émerveiller ou du moins, nous offrir matière à réflexion. Il s'agit des zones humides où le gibier sédentaire ou de passage, trouve un espace naturel à sa survie. Ces zones humides sont évidemment constituées de lacs protégés (comme celui de Réghaïa) où certaines espèces animales vivent en captivité à travers des projets d'élevage de gibier. Outre, cet élevage proprement dit, les zones humides demeurent les seuls espaces où certains oiseaux en voie de disparition, trouvent encore un refuge. Il suffit de se rendre sur les lieux, pour voir et entendre des oiseaux, qui évoluent uniquement dans ce cadre, volés à la stressante existence des cités tentaculaires. Cependant, ces derniers, vestiges d'un environnement aujourd'hui disparu, exigent, non seulement, la protection de l'Etat, mais aussi, de la population. Presque, comme autant de reliques, ses endroits où l'eau reste la principale source de vie, doivent être protégés, aujourd'hui plus que jamais. Un danger mortel et pernicieux guette, toutefois, ses paysages qui se traduit par la pollution généralement générée par l'industrie, mais également par les décharges sauvages. Ces décharges gravement préjudiciables à la qualité de l'eau et de la végétation sont le fait de citoyen et des collectivités locales. Pour exemple, citons la catastrophe survenue en 1989, à la suite d'un déversement de produits toxiques, dans l'oued Réghaïa et qui a engendré la mort de poissons et autres animaux, vivant dans le lac. Nocives sont encore les décharges sauvages qui peuvent provoquer incendies et maladies. En un mot, tout un microclimat peut se désagréger à la suite de telles agressions.