M.Zahir Gadouche, journaliste de profession, a eu l'ingénieuse idée de créer cette structure. Dans l'optique d'amortir les frais des soins à l'étranger qui, actuellement, se comptent par milliards, et garantir une meilleure prise en charge des sujets à pathologie lourde en l'occurrence les cancéreux, M.Zahir Gadouche, journaliste de profession, a eu l'ingénieuse idée de créer en Algérie un Centre anticancéreux ici. «L'idée m'est venue lorsque j'ai constaté les difficultés des autorités à prendre en charge cette pathologie», déclare-t-il. Notre interlocuteur mise, à travers son projet, sur l'efficacité des soins et leur accessibilité à tous les sujets quel que soit leur niveau social. «Malheureusement, cette maladie prend de l'ampleur dans notre pays et les malades n'arrivent plus à se prendre en charge», se désole-t-il. Son projet, qui germait depuis plus d'une année, semble, cette fois-ci, prendre forme puisque les autorités concernées, notamment le ministère da la Santé, encouragent cette initiative et comptent même y contribuer afin de le concrétiser dans les plus brefs délais. «Lorsque nous avons fait part aux autorités médicales de notre projet leur réaction était, d'emblée, très favorable. Actuellement nous sommes en phase d'approche», nous explique M.Gadouche. Ce n'est pas tout. Beaucoup d'âmes charitables éprouvent de l'intérêt pour ce projet et espèrent y contribuer afin d'atténuer la souffrance de ces malades. «Nous avons reçu un bon accueil de la part de beaucoup de personnes et d'associations à caractère caritatif qui nous ont promis de nous aider», ajoute notre interlocuteur. M.Gadouche a sollicité les services du professeur André Lefevre, cancérologue français de renommée internationale sachant qu'il possède une parfaite maîtrise de cette pathologie et une grande technicité. Sans aucune hésitation, la réponse du cancérologue a été favorable. «Quand il m'a contacté, j'ai tout de suite adopté son idée et accepté sa proposition», nous dit M.Lefevre. L'originalité de sa thérapie, explique-t-il, réside dans l'association des trois principes déjà utilisés à travers le monde et par tous les cancérologues, en l'occurrence la chimiothérapie, la radiothérapie en flash ainsi que l'immunothérapie. «En pratique, rares sont les médecins qui emploient ces trois thérapies en même temps car il faut posséder une grande maîtrise de la pathologie», ajoute le professeur. Les médecins procèdent, également, à la formation de quelques cancérologues algériens afin de leur transmettre cette nouvelle méthode de soins. «Je forme quelques médecins pour leur inculquer ma méthode de travail et à l'occasion, ils me prêteront main forte», déclare M.Lefevre. Ce projet revêt, donc, une grande importante, il est nécessaire de le concrétiser dans les plus brefs délais.