“L'hiver approche et les responsables locaux n'ont rien fait pour la réfection du réseau routier, c'est un véritable calvaire”, tels sont les propos de citoyens que nous avons rencontrés à Aïn Oulmène, commune située à moins de 30 kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya. En effet, les routes de la ville sont dans un état de délabrement très avancé. À Aïn Oulmène, l'APC n'a pris aucune initiative pour prendre en charge cet épineux problème qui suscite le mécontentement des habitants de la cité. Cette situation est la même au niveau de toutes les artères des cités et quartiers de la ville où persistent des égouts éclatés, des déblais presque solidifiés, des eaux stagnantes et des ruelles défoncées constituant un véritable danger et pour les piétons, et pour les automobilistes qui ont la phobie des routes. Ces dernières ont subi ces dernières années des détériorations sans précédent. “Ce n'est plus Aïn Oulmène où nous sommes nés. Avant, c'était une ville très propre, les routes étaient bien entretenues. Certes, la ville n'était pas aussi grande qu'aujourd'hui, mais les élus et les responsables faisaient leur travail convenablement. Je pense que c'est une question d'hommes et non de moyens”, nous confie un sexagénaire natif de la ville. “Je me demande pourquoi on paie la vignette. À mon avis, elle devrait être destinée à la réhabilitation des routes. Nous payons chaque année. Aux responsables de faire leur travail !” renchérit Abdallah, un habitant du centre-ville qui n'a pas admis que la route nationale soit dans un état pareil. F. Senoussaoui