Oued R'hiou (Relizane) La décharge de toutes les discordes Dans le cadre de la préservation de l'environnement, la ville d'Oued R'hiou, dans la wilaya de Relizane, reste à ce jours à la recherche d'un lieu favorable à abriter une décharge publique, qui arrangerait tous les habitants de la ville, en attendant la réalisation d'un centre d'enfouissement technique qui prendra en charge les problèmes de l'environnement da la ville d'Oued R'hiou. À ce jour, les autorités locales n'ont pas encore trouvé un réceptacle définitif pour en finir avec leur hantise d'héberger cette décharge publique. Il faut dire qu'ils ont des raisons d'appréhender ce choix, puisque ces derniers jours, plusieurs contestations ont été élevées par les habitants de la ville, en premier lieu ceux de la cité Slatna de Merdjat Sidi Abed, ainsi que leurs concitoyens de Boudjella, Kada Boualem et Chara, lesquels n'ont pas hésité à s'opposer aux manœuvres des camions et autres tracteurs chargés, pour les empêcher de déverser leurs ordures, de peur qu'elles ne s'étalent jusqu'à l'entrée de leurs immeubles. Cette levée de boucliers citoyenne a fini par inciter les autorités concernées à recourir au choix d'un autre dépotoir, provisoire disait-on, et situé au nord de la ville. Malheureusement, il s'est avéré que la parcelle de 7 hectares, convoitée à cet effet, appartient à des EAC/EAI, dont les exploitants, craignant le pire pour leurs plantations, n'ont pas hésité à le faire rappeler par des lettres de réclamation adressées à différentes instances et en leur enjoignant de revenir sur cette décision, le temps de trouver un autre lieu plus propice et moins contraignant. Pendant ce temps, le projet du centre d'enfouissement technique semble être placé au second plan, car aucune nouvelle n'est venue confirmer ou infirmer sa concrétisation. N. Aymen SECHERESSE à AIN TEMOUCHENT Le recours aux “issues de meunerie” pour préserver le cheptel Répondant à une correspondance adressée par le ministère de l'Agriculture à l'ensemble des coopératives de céréales et des légumes secs à travers l'OAIC, et ce dans un souci de préservation du cheptel en raison de la sécheresse qui sévit dans tout l'Ouest algérien depuis plusieurs années, une importante réunion chapeautée par la Chambre de l'agriculture s'est ténue tout récemment au siège de la direction des services agricoles, et ce en présence des gérants des 10 minoteries existantes à travers la wilaya, des présidents et directeurs des CCLS, du président de l'association des producteurs de lait ainsi que du président du conseil d'administration. En effet, le ministère de tutelle aura sollicité les minoteries qui se ravitaillent à partir des CCLS pour contribuer efficacement à cette opération dans le but de préserver le cheptel face au sinistre qui frappe les aliments de bétail. Ainsi, selon M. Amamra, président de la Chambre de l'agriculture d'Aïn Témouchent, les minoteries seront appelées à commercialiser les “issues de meunerie” (son et trituration) aux éleveurs, en particulier le producteurs de lait. “Du moment que les minoteries s'approvisionnent à partir des CCLS en matière de farine et de blé grâce à la production des agriculteurs de la wilaya, celles-ci devront faire de même au profit des éleveurs en ce qui concerne les issues de meunerie, dont le son, au lieu de les commercialiser aux spéculateurs d'autres régions”, nous fera savoir le premier responsable de la profession. De leur côté, les gérants des dix minoteries sont invités à se rapprocher auprès de la Chambre de l'agriculture pour discuter du quota de ces issues de meunerie destiné à chaque éleveur et des moyens à mettre en œuvre pour la réussite de cette opération. M. Laradj