Environnement Les déchets solides urbains, rejetés quotidiennement par les ménages, sont estimés à plusieurs centaines de tonnes. La situation de l'environnement dans la wilaya est marquée par une multitude de «points noirs» qui entachent le cadre de vie des citoyens et l'esthétique des ensembles d'habitation de nombreux centres urbains, relève un rapport de la direction de l'environnement de la wilaya. Le document, qui a été soumis au débat lors de la dernière session de l'APW, fait état notamment de la prolifération de décharges illicites au niveau des centres urbains et en milieu rural. Ce phénomène s'est particulièrement accentué en raison de la faiblesse du parc mobile et de l'obsolescence des engins d'enlèvement des ordures ménagères, indique la même source, ajoutant que le manque de civisme de citoyens est un autre facteur aggravant. La même direction note que sur l'ensemble du territoire de cette collectivité locale, qui compte 38 communes, il est recensé une seule décharge publique contrôlée, trois autres «sauvages» et 22 décharges obéissant plus au moins aux normes et critères requis. Des démarches sont actuellement en cours pour doter celles de Souk El-Had et Ouled Sidi El-Mihoub de ce type d'infrastructures, indique encore la même source. Les déchets solides urbains, rejetés quotidiennement par les ménages de la wilaya, qui abrite 500 000 habitants, sont estimés à 212 tonnes et le personnel affecté à leur enlèvement est au nombre de 270 travailleurs, disposant de 81 engins seulement. D'autres phénomènes négatifs se sont incrustés, ces dernières années, dans le paysage urbain de plusieurs localités de la wilaya de Relizane. Il s'agit, selon le même document, de la prolifération des sachets en plastique noir sur les bas-côtés des axes routiers et, le plus souvent, à l'intérieur même des cités d'habitation, du déversement des déchets industriels dans les cours d'eau ainsi que de la multiplication des sites sauvages générés par les dépôts de matériaux de construction. La vente de produits alimentaires périssables (tels les viandes et les poissons) dans des conditions d'hygiène des plus déplorables, la défectuosité des réseaux d'évacuation des eaux usées, obstrués en plusieurs endroits et la prolifération des rats d'égouts, sont les autres plaies qui enlaidissent les zones d'habitation de cette collectivité territoriale, souligne encore le document. Au chapitre des satisfactions, le même organisme relève que seules l'unité boulonnerie, coutellerie et robinetterie (BCR), implantée à Oued R'hiou, et la laiterie de Sidi Saâda, près de Relizane-ville, disposent de stations d'épuration des eaux industrielles qui sont déversées dans les cours d'eau. Les autres entités industrielles opérant sur le territoire de la wilaya ont été réalisées sans l'élaboration préalable d'étude d'impact sur l'environnement, est-il encore relevé de même source. Pour mettre fin à cet état de fait, ou du moins en atténuer les effets négatifs, il est préconisé la réhabilitation des espaces verts existants et la création d'aires de détente et de loisirs au niveau notamment des grandes agglomérations urbaines.