L'un des pères de la presse algérienne, Bachir Rezzoug, a été inhumé hier au cimetière de Dély-Ibrahim à Alger où a été enterré son fils, mort il y a quelques années. Une foule nombreuse était présente pour accompagner le talentueux journaliste à sa dernière demeure et garder de lui un ultime souvenir. Outre les proches, la présence d'hommes de culture et de figures du monde artistique a été remarquée au cimetière qui était noir de monde au point de provoquer un bouchon monstre aux alentours. Les gens de la corporation, surtout ceux de sa génération ayant travaillé ou non avec lui, étaient aussi présents en grand nombre. Tous les directeurs de journaux se sont fait le devoir d'assister à l'enterrement de leur collègue. Amara Benyounès, secrétaire général de l'UDR, et Abdelmadjid Sidi-Saïd, patron de l'UGTA, y ont eux aussi fait le déplacement. Côté officiel, notons la présence de Yazid Zerhouni, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, de Abderrached Boukerzaza, ministre de la Communication et de Abdelkader Messahel, ministre délégué aux Affaires maghrébines, qui avait travaillé avec lui au journal La République durant les années 70-80. Hier, Bachir Rezzoug a eu un enterrement grandiose, à la mesure de la grandeur de l'homme et du journaliste qu'il fut. A. C.