Mila Une nouveau-née retrouvée morte dans une décharge à Aïn Tinn Un bébé de sexe féminin a été découvert sans vie, le week-end dernier, dans une décharge publique à Aïn Tinn, à environ 12 km à l'est de Mila. Agée à peine de trois semaines, la nouveau-née a été emmitouflée dans un sac plastique et abandonnée parmi les ordures. La découverte macabre a été faite par les riverains qui ont donné l'alerte. La dépouille mortelle a été transportée par les services de la protection civile de Mila à la morgue de l'hôpital de la même ville. Pour sa part, la gendarmerie d'Aïn Tinn a ouvert une enquête en vue d'identifier l'auteur de cet abominable acte. Signalons que c'est le troisième crime du genre enregistré sur le territoire de la wilaya de Mila depuis le début de l'année en cours. K. Bouabdellah Emploi de jeunes à Batna 90 milliards de DA pour 1 436 projets Durant la période qui s'étale de 1998 à 2008, l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) a réceptionné 8 200 dossiers de création de micro-entreprises dans la wilaya de Batna. De l'intégralité des dossiers réceptionnée, 6 977 ont été acceptés après une première étude au niveau de l'agence. Atterris dans les banques, seuls 1 876 dossiers ont été jugés bancables. Sur le terrain, 1 436 projets ont été financés, avec une valeur financière d'environ 90 milliards de DA. Ces projets sont supposés créer un total de 5 000 postes d'emploi. F. Lamia Centre universitaire d'El-Anasser (Bordj Bou-Arréridj) 1 682 nouveaux étudiants L'année universitaire 2008/2009 s'annonce sous de bons auspices, nous dit-on, notamment dans les volets projets, création de filières, renforcement de l'encadrement pédagogique où plus de 1 682 nouveaux étudiants sont attendus, s'ajoutant aux 4 318 déjà inscrits. Plus de 30 filières existent déjà dans le système LMD et 8 classiques, l'ouverture de 2 autres est prévue, cette année, dont les lettres arabes et les sciences économiques. En ce qui concerne l'encadrement pédagogique, le centre universitaire a bénéficié en plus des 142 enseignants de 33 postes budgétaires. Chabane Bouarissa Etablissement public hospitalier de TAHER à Jijel Un hôpital... malade Construit au milieu des années 1980, en préfabriqué par une entreprise étrangère, l'Etablissement public hospitalier Saïd Mejedoube de Taher souffre d'un certain nombre de problèmes qui se repercutent négativement sur la fonctionnalité de cette infrastructure hospitalière assurant la couverture sanitaire des habitants de neuf communes. En effet, selon un rapport établi par la commission santé et cadre de vie relevant de l'Assemblée populaire de wilaya, cet établissement public hospitalier fait face à un sérieux problème de pénurie d'eau potable qui, faut-il le souligner, constitue un élément vital pour le fonctionnement courant, notamment au sein de cette infrastructure censée être une référence en matière d'hygiène. Faute d'une alimentation régulière en eau potable, les responsables de cet établissement sanitaire s'approvisionnent à partir d'un puits appartenant à un privé. Lors de notre visite des lieux, nous avons été désagréablement surpris par l'état aléatoire de sa structure dont la durée de vie a expiré, selon certains spécialistes. Lors de la visite de l'ex-ministre de la Santé et de la Population, Amar Tou, dans la wilaya de Jijel l'an dernier. Certains élus et praticiens ont soulevé le problème de l'amiante et ses conséquences néfastes sur la santé des professionnels et des usagers de cet hôpital mais en vain, car la réalisation d'un nouveau hôpital n'est pas pour demain. B. INÈS