À l'ouverture des travaux de la troisième session de l'APW d'Oran qui s'est tenue avant-hier, le wali d'Oran a, dans un long préambule, tenu à rappeler les actions réalisées durant cet été notamment en ce qui concerne les différentes opérations de relogement ayant touché plusieurs quartiers de la ville d'Oran. En effet l'état de délabrement du patrimoine immobilier de la ville et sa vétusté aggravés par les deux séismes qui ont frappé la région cette année, ont eu des conséquences catastrophiques sur la population. Ainsi ce sont pas moins de 1 500 familles qu'il a fallu reloger presque dans l'urgence cet été, a annoncé le wali en expliquant encore que 101 immeubles menaçant ruine ont dû être évacués, soit 815 familles relogées. Ces 101 bâtisses qui se trouvaient dans un état de dégradation très avancé, représentant au quotidien un danger pour leurs occupants, sont à 60% des biens privés. Les propriétaires ayant totalement abandonné l'entretien de leur patrimoine se débarrassant de leurs responsabilités puisque comme le précisera le wali, c'est l'Etat qui a dû prendre à sa charge le relogement des locataires alors que la loi oblige le propriétaire des biens d'assurer d'abord l'entretien de l'immeuble et le relogement de ses locataires. En plus de ces cas d'urgence, 600 autres familles vivant au quartier Les Planteurs ont également bénéficié d'opérations de relogement qui ne ce sont pas toujours déroulées dans la sérénité avec leur lot de contestations et de revendications.Par ailleurs, d'ici la fin de l'année, l'on nous annonce que ce sont près de 11 000 logements tous programmes confondus (LSP, social participatif, promotionnel, etc.) qui pourront être attribués et qui doivent être également viabilisés, permettant du même coup de réduire la pression sur la demande de logement. D. L.