L'USM Annaba, qui a traversé au début du championnat 2007/08 une phase de turbulences, est sur la voie d'une relance certaine qui lui permettra, à n'en pas en douter, de redorer son blason, quelque peu terni en raison surtout du comportement négatif de certains entraînements. La venue du technicien belge, Henri Depireux, a apporté un souffle nouveau au sein de l'équipe phare des rives de la Seybouse. Aujourd'hui, pour beaucoup de sportifs annabis, l'entraîneur Henri Depireux a inculqué l'art et l'amour de jouer aux joueurs, en dépit du semi-échec un but partout concédé jeudi dernier à domicile devant l'ASO Chlef. Le boss des gars du cours de la Révolution, Aïssa Menadi, s'est dépensé énormément et sans compter pour permettre au club d'activer dans la sérénité sur les trois fronts, championnat national, Coupe d'Algérie et Coupe arabe. Et c'est dans un souci d'amélioration de la compétitivité du club et surtout de représenter dignement le pays en Coupe arabe que les autorités civiles, en la personne du wali de Annaba, M. Ghazi Mohamed, ont décidé de contribuer à la relance du club, en lui accordant une nouvelle aide financière. Lors d'un dîner offert par la wilaya à l'usman au nouveau complexe touristique Sabri, une aide de six millions de centimes a été octroyée au club, à l'occasion de son déplacement à Damas, pour affronter le 28 du même mois la formation d'El-Intima de Syrie. Evoquant le dernier match face à l'ASO Chlef, le wali n'a pas caché sa désillusion en déclarant : “Je regrette, j'aurais aimé que vous gagniez par au moins trois buts à zéro.”Aux yeux du staff dirigeant, l'intervention du premier responsable de la wilaya est venue à point nommé pour signifier l'intérêt porté par les autorités à l'usm annaba, pour la propulser au devant de la scène footballistique du pays. “Croyez-moi, depuis trois ans que je suis à la tête de l'usman, c'est la première fois qu'un wali nous a encouragés de la sorte”, a reconnu le président du club qui a tenu, à l'occasion, à remercier chaleureusement le wali. B. BADIS