L'USM Annaba, qui a traversé une phase de turbulences dès le début du championnat 2005/06, est sur la voie d'une relance certaine qui lui permettra, à n'en pas douter, de redorer son blason quelque peu terni par une série de mauvais résultats enregistrés durant le parcours de l'aller. La venue du coach Djamel Menad a apporté un souffle nouveau au sein de l'équipe phare des rives de la Seybouse, mais elle reste une thérapie sous perfusion, car le handicap se situe au niveau des finances. Le président du directoire, le docteur Djamel Ouinez, s'est dépensé énormément et sans compter pour permettre au club des Tuniques rouges d'activer dans la sérénité au sein du championnat national. Et c'est dans un souci d'amélioration de la compétitivité du club que les autorités civiles, en la personne du wali de Annaba, Brahim Bengayou, ont décidé de contribuer à la relance du club en lui accordant une aide financière, non pas pour lui permettre de sortir la tête de l'eau, mais pour qu'il soit à même de jouer les premiers rôles. Ainsi, une aide de trois millions de dinars, octroyée au titre de l'année 2005, vient d'être accordée au club par le wali de Annaba. Une subvention complémentaire estimée à plus d'un milliard et demi de centimes sera accordée au club fanion de la ville en 2006, apprend-on auprès de la wilaya. Contrairement aux membres de l'Assemblée populaire communale (APC) de Annaba, qui ont octroyé une subvention de dix millions de dinars aux gars du cours de la Révolution, ceux de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) avaient refusé d'accorder au club, lors de sa dernière session ordinaire de décembre dernier, une aide de dix millions de dinars qui lui était pourtant réservée, préférant la dispatcher sur plusieurs associations, rappelle-t-on. Aux yeux du staff dirigeant, l'intervention du premier responsable de la wilaya est venue à point nommé pour signifier l'intérêt porté par les autorités à l'USM Annaba pour la propulser au-devant de la scène footballistique du pays. Aujourd'hui, pour beaucoup de sportifs annabis, l'entraîneur Menad a inculqué l'art et l'amour de jouer aux joueurs en dépit de la lourde défaite concédée, lors de la dernière journée de l'aller, devant l'ASO Chlef, par 5 buts à 1. L'entraîneur est donc présent, les finances aussi. La balle se situe maintenant dans le camp des joueurs. À eux de relever le défi. B. BADIS