En marge de la cérémonie organisée à l'occasion du démarrage des activités de HSBC Algérie, la succursale du groupe bancaire britannique, numéro 1 mondial, au regard de sa capitalisation, ce responsable souligne l'importance de cette nouvelle implantation bancaire. Pourquoi le groupe HSBC a choisi l'Algérie pour implanter sa nouvelle succursale ? L'Algérie s'ouvre au monde. Elle s'ouvre au secteur privé. Elle a des ressources financières importantes. C'est le plus important marché au Maghreb. Le président Bouteflika, lors de sa visite à Londres, nous a demandé de venir en Algérie. HSBC Algérie est la troisième implantation en Afrique. Nous disposons de succursales en Afrique du Sud et en Egypte. Nous allons financer les PME et les grandes entreprises en Algérie et faire de HSBC Algérie la base de notre développement au Maghreb. Comment voyez-vous le marché bancaire en Algérie ? Nombre de clients en Algérie transportent du cash. Ce qui veut dire que la carte de paiement, utilisée ailleurs, n'est pas systématisée. Le marché des capitaux reste à développer. HSBC Algérie est sous-capitalisée. La maison mère compte-t-elle renforcer les fonds propres de sa succursale pour s'impliquer en matière de financement des investissements en Algérie ? HSBC est déjà une réussite. Après deux mois d'activités, elle a des clients importants : des grandes entreprises internationales et de grandes entreprises algériennes. Nous allons procéder étape par étape (step by step). Avec les bénéfices gagnés dans le pays, nous allons renforcer les fonds propres de HSBC Algérie et en faire une grande banque. Propos recueillis par K. Remouche