Sous le signe de “l'Université, votre partenaire dans la modernité et le développement”, l'université Amar-Telidji de Laghouat vient d'ouvrir ses portes officiellement. Avec un effectif de 15 000 étudiants dont 2 000 nouveaux inscrits et 2 500 sortants et parmi eux 75 étudiants étrangers provenant des pays africains. Il n'en demeure pas moins que Laghouat, tend à devenir un pôle universitaire important pour la région sud de par sa localisation et sa capacité d'accueil de plus en plus croissante. Selon Makhlouf Azib, recteur de l'université de Laghouat, “si nous voulons que l'université soit au top niveau, des efforts doivent être fournis dans les domaines de la recherche et de la formation”. Ainsi, les étudiants bénéficieront de l'accompagnement de leurs enseignants durant leur formation, une documentation scientifique assez fournie cette année, sera mise à leur disposition. Concernant les stages pratiques, ceux-ci pourront se dérouler dans les entreprises dans le cadre des accords effectuées avec celles-ci. Nous avons pu constater par ailleurs, ces dernières années que l'université tend à se libérer de ses carcans et à prendre une nouvelle dimension avec la tendance à plus de souplesse dans son fonctionnement, et tout ceci dans le cadre des nouvelles réformes. Le système LMD pour sa part constitue un pari important qui devra être gagné, si bien que celui-ci touchera 25 spécialités cette année.De son côté, les responsables des œuvres universitaires s'efforcent à offrir un meilleur accueil aux nouveaux résidents. À ce titre, une enveloppe conséquente a été attribuée à ce secteur par la tutelle dans le souci d'améliorer les conditions de résidence des étudiants tous les étudiants. Selon Benkechoua Benkerracha, directeur des œuvres universitaires, l'objectif est de pouvoir placer tous les étudiants dans les trois résidences universitaires existantes, néanmoins la cité de filles connaît un déficit, et la priorité a été donnée à celles qui présentent des conditions sociales difficiles. Certes, il existe le cas particulier de la cité filles Lachkhem-Boucherit, qui a connu un cas de vandalisme sans précédent et qui est en voie de restauration, tout en espérant que celle-ci résorberait ce déficit en attendant la réception des prochaines résidences universitaires en cours de réalisation. Selon le responsable des œuvres universitaires, des améliorations ont été faites dans le domaine de la restauration, et le transport. Rappelons que 56 autobus urbains et 27 autres suburbains assurent quotidiennement le transport des étudiants, mais cela s'avère insuffisant tenant compte du nombre croissant des étudiants dans cette wilaya. Des appels d'offres ont été lancés mais se sont avérés négatifs car les exigences de sécurité étaient de mise, tenant compte du fait que seuls les véhicules moins de 14 années de service seront admis. Rachid Kada