La rentrée universitaire 2008/2009 a été marquée cette année par une angoisse au sein des étudiants, qui ont été sommés de changer de campus pour poursuivre leur cursus d'études supérieures. La décision a été prise par le rectorat et ce, malgré le manque d'encadrement pédagogique qu'enregistre l'université africaine Ahmed-Draïa d'Adrar. Après une consultation avec la tutelle, le secrétaire général de l'université d'Adrar, Abdellah Rezougui, a affirmé que “le problème est résolu au niveau de la commission nationale chargée des études des dossiers LMD, qui a renforcé l'effectif enseignant avec trois nouveaux postes budgétaires”. Ainsi, les 194 étudiants qui devraient être dispatchés à travers les campus de Saïda, Béchar, Tébessa et Mostaganem poursuivront leurs études à Adrar. Certes, la décision a soulevé un tollé au milieu des étudiants, surtout que la majorité des concernés sont les filles. Signalons que l'université d'Adrar, en collaboration avec la commission nationale, a procédé à l'ouverture de nouvelles filières : génie civil, mathématiques et physique. En plus du règlement définitif du problème des transferts vers d'autres campus, les étudiants d'Adrar ont été accueillis, cette année, dans de bonnes conditions dans leur résidence puisque la direction des œuvres universitaires a procédé, durant la saison estivale, à des opérations de réhabilitation dont l'enveloppe allouée a atteint les dix millions de dinars. Le taux d'avancement des travaux a atteint les 90% et le reste se fait à l'extérieur des cités. La direction des œuvres universitaires a reçu cette année 500 nouveaux lits de la cité des 2000 lits. Ainsi, les 2 606 étudiants, dont 687 nouveaux résidents ne vivront pas le problème d'internat, comme ce fut le cas l'an dernier. Comme le directeur des œuvres universitaires d'Adrar, M. Cherif Seddiki a déclaré que “cette année, nous avons équipé tous les restaurants du campus et des résidences en matériel de cuisine neuf, il nous reste seulement leur équipement en chambres froides. Nous avons aussi procédé à la révision du plan de transport puisque le nombre de bus a atteint cette année huit véhicules au lieu de six les années précédentes”. Sur le plan sanitaire, les résidences de l'université d'Adrar dispose d'un collectif médical qui se compose de sept médecins, un chirurgien-dentiste et cinq infirmiers disposant d'un lot de médicaments pour les premiers soins. Malgré cela, les résidences ne disposent pas d'ambulance puisqu'il n'existe qu'un seul véhicule d'évacuation sanitaire pour les trois cités universitaires de la ville d'Adrar. L. Ammour