Selon une source digne de foi, nous apprenons que le bureau fédéral de la FAF, réuni hier en session extraordinaire, a décidé finalement d'intégrer le RC Kouba en première division et ce, suite à la décision du TAS de Lausanne et surtout sous la pression de la Fifa. En effet, après avoir rencontré, samedi, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar et consulté quelques personnalités influentes du football, le président de la FAF et son bureau fédéral se sont rendus comptes qu'il n'y avait plus d'issue possible que l'intégration du RCK parmi l'élite conformément aux décisions du TAS. Le premier responsable du MJS a formellement expliqué à Hadadj qu'il ne fallait courir aucun risque de voir l'Algérie sanctionner par la Fifa à un moment où tout un pays rêve d'une participation au Mondial-2010. M. Omar Rebrab, président du RCK était du reste présent à cette réunion au MJS. Maintenant que la décision est prise au niveau de la FAF, il reste à trouver la formule technique pour la mise en application de cette décision. Pour tenter de trouver une solution à cet effet, Hadadj a décidé de réunir, aujourd'hui ou au plus tard demain, les présidents de clubs de première division pour parvenir à la formule la “moins contraignante”, sachant que la majorité des dirigeants, réfutent l'hypothèse de refaire le championnat à zéro. Ils acceptent, certes, le RCK en D1, mais pas question pour eux de repartir depuis le début comme si de rien n'était. Hadadj veut donc consulter tout le monde pour sortir avec un “consensus acceptable”. Il aura du coup frappé d'une pierre deux coups. D'une part, il aura réglé le cas RCK comme il l'a promis la semaine précédente et d'autre part, il aura réussi, le cas échéant à présenter cette issue comme une “revendication de la base”, après avoir longtemps denier au RCK le droit d'évoluer en D1 malgré la demande pressante du TAS de Lausanne et essuyer un refus catégorique de la direction du RCK d'intégrer la D1 la saison prochaine. En somme, la FAF et son président, auront perdu quatre mois pour rien. Difficile de croire dès lors que Hadadj pourra continuer à présider les destinés du football national avec un tel déficit engrangé en termes de crédibilité. SAMIR LAMARI