Les prix du pétrole baissaient hier à l'ouverture des échanges à New York, au lendemain d'un fort rebond au-delà des 70 dollars le baril et de l'élection présidentielle américaine qui a vu la victoire historique de Barack Obama. Vers 14h05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude pour livraison en décembre s'échangeait à 68,04 dollars, en baisse de 2,49 dollars par rapport à son cours de clôture de lundi. Les prix du pétrole évoluaient en dents de scie ces derniers jours. Après être repassé au-dessus de 70 dollars le baril lundi, les cours repartaient à la baisse, au lendemain de l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis. Une victoire démocrate “avait déjà été prise en compte dans les prix au début de la semaine”, ont estimé les analystes de Barclays Capital. L'incertitude sur le nom du vainqueur levée, le marché se concentre désormais sur la réalité économique, qui provoque toujours des inquiétudes sur la demande future de pétrole. La publication de l'indice ISM d'activité dans les services en octobre aux Etats-Unis, à 16h GMT, devrait confirmer la dégradation de l'économie réelle, augurant d'une nouvelle contraction de la demande pétrolière. Cette tendance devrait être également confirmée par le rapport hebdomadaire du département américain de l'énergie, attendu à 16h GMT, et elle devrait se répercuter sur les stocks pétroliers, attendus en hausse. Selon les analystes interrogés par Dow Jones Newswires, les stocks de brut devraient avoir progressé de 1,2 million de barils (mb/j) la semaine dernière, ceux de distillats sont attendus en hausse de 1,2 mb/j également. Seules les réserves d'essence auraient diminué, de 600 000 barils, estiment les analystes.