Une rencontre-débat, initiée par la librairie Chihab Internationale, a eu lieu hier après-midi, en présence de Brahim Brahimi, l'auteur de Le droit à l'information à l'épreuve du parti unique et de l'état d'urgence, édité par SAEC-Liberté, et suscité une vive attention de la part des présents entre leaders de partis politiques, tel Saïd Sadi, journalistes, éditeurs, médecins et autre. L'auteur a présenté son livre en mettant en exergue la complexité du sujet par des regards rétrospectifs et prospectifs de la presse algérienne pré et post-1988, date qui a consacré la notion de presse indépendante dans notre pays et qui a permis la naissance, puis la diversité de cette dernière. Il a rappelé dans son intervention que “le combat pour la liberté de la presse est permanent” et qu'il doit être mené par les principaux intéressés. Le débat qui a suivi a surtout porté sur le rôle du Conseil de l'éthique et de la déontologie, sur le droit de réponse, sur l'injure et la diffamation (sachant surtout qu'il n'y a pas d'article définissant la diffamation) en tentant de situer les responsabilités de la presse ou du journaliste qui ne doit pas être au-dessus de la loi, mais qui doit jouir d'un maximum de garanties pour exercer au mieux ses fonctions. N. B.