La piste des assassins issus de l'entourage de la victime est privilégiée dans l'affaire du meurtre de l'ex-agent d'Algérie Télécom à Constantine. En effet, aucune trace d'effraction n'a été trouvée sur la porte de la maison du défunt où a eu lieu le crime, et la victime aurait partagé un café avec ses bourreaux avant d'être assassinée. Selon le témoignage de la fille de la victime, elle a vu son père vivant pour la dernière fois le jour du drame, aux environs de 13 heures, deux heures avant son décès. En effet, il l'a accompagnée à la porte du domicile familial. La fille, élève en 1re année secondaire, rejoignait son lycée à 13 heures. À sa sortie des cours, accompagnée par sa mère qui revenait de son travaille, aux environs de 15h30, la fille a découvert l'horrible scène dans sa chambre qu'elle partage avec sa sœur et son frère. Le corps de son père, inerte, se trouvait par terre devant un lit, bras et jambes attachés et la bouche bâillonnée à l'aide d'une bande adhésive. Les premiers éléments de l'enquête ont révélé que les assassins l'ont étranglé à l'aide d'un pull-over appartenant à son fils, âgé de 12 ans. Selon les déclarations d'une voisine, deux hommes ont frappé à la porte du défunt Hichem, quelques heures avant le meurtre. Un autre voisin du palier inférieur, qui a entendu du vacarme venant de l'appartement de la victime, a confirmé ces dires. Père de trois enfants, deux filles et un garçon, la victime était un agent d'Algérie Télécom et qui activait, en parallèle, dans le secteur des voyages et dans le commerce des bijoux. L'enquête ouverte par les services de la sûreté de wilaya est toujours en cours, pour déterminer les causes exactes de ce drame. Betina Souheïla