Lors de la récente visite effectuée par le ministre des Ressources en eau dans la wilaya, les responsables concernés ont saisi cette occasion pour proposer l'inscription de trois stations d'épuration des eaux usées qui seront réalisées pour un montant global de 2 300 millions de DA. La wilaya d'Aïn Témouchent a bénéficié d'une douzaine de stations d'épuration des eaux usées dont la moitié est mise en service, une opération considérée comme une priorité par les pouvoirs publics et dont tirera profit l'agriculteur. Il va sans dire que les ménages et autres entreprises de production de toute l'étendue de la wilaya rejettent quotidiennement un volume de plus de 45 000 M3 d'eaux usées d'où la nécessité de tels ouvrages à même de permettre une protection du milieu naturel et une rentabilisation des eaux usées pour l'irrigation de plus hectares de terres agricoles. Pour le moment, seules les communes de l'Emir-Abdelkader, Sidi-Safi, Aïn El-Arba, El-Amria, Hassi El-Ghella et El-Malah en sont pourvues. Lors de la récente visite effectuée par M. Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau dans la wilaya de Aïn Témouchent, les responsables concernés ont saisi cette occasion pour proposer l'inscription de trois stations d'épuration des eaux usées qui seront réalisées à Béni-Saf, Sidi Ben-Adda et Aïn Kihal pour un montant global de 2 300 millions de DA et une étude de pas moins de cinq Step au profit des communes de Hammam Bou-Hadjar, Terga, Ouled Kihal, Ouled Boudjemâa et Ouled Taoui. En plus des réseaux des communes d'Aïn Témouchent, El-Amria et El-Malah, l'Office national de l'assainissement gère actuellement six Step. aCependant, force est de reconnaître, d'après ce qui a été révélé en présence du ministre des Ressources en eau que l'ONA a été chargée de gérer ces stations pour une période n'excédant pas 5 années pour les grandes Step et 3 ans pour le reste et ce, à la faveur de inscription d'une opération d'équipement et de gestion dans le cadre d'un protocole d'accord interministériel. Le ministre a été on ne peut plus clair à ce sujet et ce, en réponse à la proposition du DPAT de la wilaya de doter l'office en question d'un budget d'équipement et de gestion. Selon M. Sellal, l'ONA n'est pas une banque. Il doit puiser ses ressources avec la participation des utilisateurs ainsi que des communes concernées. “Il faut apprendre aux gens à payer les prestations qu'on leur offre”, fera savoir le ministre. M. LARADJ