AIN EL-HAMMAM L'école de Sid Ali Ouyahia enfin rouverte ! C'est dans un air de fête que les élèves – plus d'une centaine – de Sid Ali Ouyahia (3 km est du chef-lieu de l'ex-Michelet) reprennent le chemin de leur école, fermée pour travaux depuis plus d'une année. En effet, parents et élèves, enseignants et administration se rencontrent en ce samedi (8 novembre) pour retrouver une école fraîchement rénovée. “Finis les contraintes et les risques d'effondrement à tout moment sous les fuites d'eau pluviales, nous nous mettons à l'air du temps et du tableau magique et surtout de l'éclairage des salles de classes”, dira un enseignant, M. Hammou, tout content de mettre fin à la galère du déplacement. Les élèves, tout comme leurs parents retrouvent le sourire à l'image de cette petite école aux couleurs printanières. “Ce qui leur manque, dira un parent d'élève, c'est de rénover les poêles à mazout ou de se mettre au gaz, puisque les travaux de raccordement sont déjà à proximité.” De son côté, le directeur réitère sa demande d'aménager un espace pour une cantine scolaire car, dira-t-il, “elle sera d'un attrait pédagogique avant d'être d'un besoin de repas équilibré pour tous les élèves et notamment ceux qui viennent de loin”. LIMARA B. Djelfa Les moniteurs d'auto-école interpellent les autorités Des dizaines de jeunes diplômés dont les demandes d'ouverture d'auto-école sont depuis trois longues années sur les bureaux de la direction des transports, ont tenu un rassemblement en fin de semaine devant le siège de wilaya, pour réclamer qu'il leur soit délivré l'agrément nécessaire à leur activité. En effet, après avoir épuisé tous les moyens de recours légaux dont plusieurs correspondances et requêtes adressées au premier responsable du secteur, ces jeunes moniteurs ont décidé de recourir à la rue pour exprimer leur ras-le-bol devant ce blocage inexpliqué qui pèse sur leurs dossiers, et interpeller du même coup le premier magistrat de la wilaya en vue d'un règlement rapide du problème. Ces manifestants ne comprennent pas le refus catégorique affiché par les responsables et les conditions draconiennes qu'on leur impose, en sachant que seules 52 écoles du genre sont opérationnelles à travers les 36 communes que compte la wilaya de Djelfa, alors qu'il en faut 148 au moins vu l'étendue du territoire et la densité de la population qui a atteint 1 164 000 habitants. S. OUAHMED