La 3e édition du festival international des danses folkloriques se déroulera cette année, du 23 au 27 novembre, à travers des localités de la wilaya de Tizi Ouzou. Outre la ville des Genêts, plusieurs localités de la wilaya serviront de cadre à de multiples spectacles présentés par des troupes venues de l'Algérie profonde et de nombreux pays étrangers. Figurent également en matière de chants, le groupe Gnawa Sakia, Hamidou, Mohamed Allaoua et un spectacle de Lounis Aït Menguellet en clôture. Pas moins de neuf nations étrangères participeront à cette manifestation culturelle avec leurs troupes respectives. C'est le cas du Liban, du Sénégal, de la Tunisie, de la Côte d'Ivoire, de la Grèce, de la Palestine, de la Syrie, de l'Egypte et du ballet berbère Wattrelos de France (Immigration). Neuf autres troupes de wilayas du pays (Ballet national, Tafat Imsouhal, Assirem Beni Yenni, Ithrane n'Da l'Mulud, Tizi Ouzou, El Kahina, Batna, Houari-Boumediène Tlemcen, Nas El Maâna, El Bayadh, Essadat El Foulkloria, Djefla, et Sidi Bilal Eddiwan, Mascara) seront également de la partie. Par ailleurs, durant les journées des 24 et 25 novembre, un colloque sera consacré à ce festival, sous l'intitulé de “Renaissance, authenticité et libération des peuples”. Des conférences, sous les thèmes “Les festivals, nouveaux espaces de découverte, de diffusion et de conservation du patrimoine culturel immatériel de l'espace arabo-africain”, “La danse à travers les âges”, “La danse et ses dimensions socioculturelles”, “Les plus grandes étapes de l'histoire de la danse”, “La danse soufie“, “Promotion et réhabilitation de la culture africaine sur le marché international” et “Les efforts de l'université pour la promotion de la culture populaire“, seront animées durant ces deux journées par respectivement Yahia N'Doye, conseiller technique au ministère de la Culture du Sénégal, Athmane Tadjenant, chercheur au Conseil algérien de la musique (CAM), Safi Ben Habib, anthropologue, enseignant à l'université de Sidi Bel-Abbès, Mme Idami Nouara, chorégraphe (Alger), Entissar Abdelfattah, chorégraphe (Egypte), Mme Valérie Oka, directrice des arts et cultures de Zuloka (Côte d'Ivoire) et enfin par Ramdane Mohamed, anthropologue, enseignant à l'université de Tlemcen. Parallèlement, il est prévu tout au long de ce festival des expositions à la Maison de la culture, notamment de photographies représentant les danses populaires, de costumes traditionnels et d'instruments de musique des troupes participantes, des projections non-stop de films sur le même sujet, outre la réservation d'un espace pour le marché culturel et commercial où seront exposées les différentes richesses artisanales (bijoux, poterie, tapis, costumes, etc.) et autres produits alimentaires (huile d'olive, miel d'abeilles, figues sèches…). Le jury du festival est assuré par Yahia N'doye (conseiller technique, Sénégal), Entissar Abdelfattah (chorégraphe, Egypte), Idami Messaouda, Kaddour Nouredine, Sellali Ahmed, Dahmani Smail (chorégraphes du Ballet national, Alger) et Lessaad Ayedi (chorégraphe, Tunisie). S. Yermèche