Dans sa déclaration en marge de la rencontre régionale du conseil consultatif des 10 wilayas du centre, le leader du MSP Abou Djerra Soltani a mis un terme aux spéculations faisant état de la candidature de Abdelmadjid Menasra aux élections présidentielles au nom du MSP “nous soutenons la candidature nationale. Nous ne sommes pas favorables à une candidature partisane.” Interrogé sur la candidature de Menasra “le conseil consultatif est souverain et au-dessus de Menasra”. Le président du MSP a déclaré sans détour que son parti soutiendrait la candidature de l'actuel président de la République Abdelaziz Bouteflika si celui-ci venait à se présenter aux prochaines élections présidentielles. Et au sujet de l'éventuelle candidature de Abdallah Djaballah en sa qualité de candidat islamiste, Soltani a écarté du revers de la main l'éventualité du soutien de son parti, “il ne sera jamais le candidat de notre mouvement”, a-t-il souligné. En réalité, le choix est fait au vu de l'analyse de son allocution d'ouverture des travaux de la rencontre régionale du MSP. “Nous nous soumettons aux résolutions du conseil consultatif et tout marchandage ou commercialisation médiatique n'engage que leur propre personne non pas le parti. Nous devons miser sur un cavalier d'envergure nationale”, a-t-il insisté auprès des membres du conseil consultatif. Par ailleurs, Soltani a mis l'accent sur les amendements introduits dans la Constitution, notamment les articles liés à la promotion de la femme et sa représentation au niveau des institutions électives. Le président du MSP a abordé la situation difficile que vit l'enfance algérienne tout en dénonçant certaines pratiques qu'il juge étrangères à la société algérienne et aux valeurs islamiques telles les femmes célibataires, l'enfance assistée et la consommation de la drogue. A. DEBBACHE