RéSUMé : éva allume les lumières et fait le tour de sa propriété afin de s'assurer qu'il n'y a pas d'intrus. Elle rentre chez elle et après s'être douchée, elle se rend à la cuisine. Sa femme de ménage a préparé le dîner. Elle s'est servie quand un homme s'invite à dîner. Elle panique, réalisant qu'elle n'a rien pour se défendre… 6iéme partie -Qu'est-ce que vous voulez ? De l'argent ? éva pense qu'en lui en donnant tout de suite, il repartira aussi vite qu'il est apparu. Elle a peur bien plus qu'elle ne le laisse paraître. - Que faites-vous ici ? L'homme la dévisage et sourit. - La porte d'entrée était ouverte, répond-il. Alors je suis entré… - Je l'ai fermée. Comment avez-vous fait pour entrer ? Et puis que voulez-vous ? Eva saisit le couteau même si elle sait qu'il ne sera pas d'une grande utilité. S'il décide de s'en prendre à elle, elle se défendra. Pas évident avec sa sortie de bain. Elle regrette de ne pas avoir mis son pyjama. Elle pense aussi à s'enfuir mais il est du côté de la porte. - Je ne voulais pas vous effrayer, lui dit-il, très calme. Je passais pour parler à éva F. ? C'est bien vous ? - Oui, c'est bien moi, mais je ne comprends pas comment vous avez fait pour entrer ? Le portail est fermé… La porte d'entrée aussi. - Le portail ? J'ai escaladé le mur, avoue-t-il. Il fallait que je vous parle. - Vous auriez pu passer à l'agence, réplique-t-elle. - Non, on n'aurait pas été à l'aise pour discuter. - Et de quoi voulez-vous discuter ? Si vous voulez de l'argent, je vais vous dire où en trouver, dit Eva en reculant, s'appuyant au plan de travail. Elle allume la cafetière électrique. Vous êtes là, pour ça ? - On peut dire oui… Mais je veux beaucoup d'argent, beaucoup, répète-t-il. - Je n'ai qu'une petite… Elle ouvre le tiroir et sort ce qui reste dans le tiroir. Elle les pose sur le plan de travail et attend sa réaction. Il ne tarde pas à éclater de rire. - Non, il faut être généreux dans la vie. Vous avez des bijoux ? Alors qu'il regarde en arrière, elle en profite pour prendre la cafetière électrique et lui jeter son contenu, à la figure. Le café brûlant l'aveugle. Elle en profite pour le frapper avec la cafetière et il tombe en portant ses mains à son visage. - Vous allez le payer… éva s'enfuie. Elle sort de chez elle et déclenche la sirène d'alarme. Les voisins ne tardent pas à sortir de chez eux. - Qu'est-ce qui se passe? - Il y a un voleur dans la maison, crie-t-elle. Appelez la police ! - Est-il armé ? - Non, je ne crois pas. Les voisins n'attendent pas l'arrivée de la police pour entrer. Ils le trouvent au même endroit où elle l'a laissé. Le coup porté à la tête l'a assommé. La police ne tarde pas à arriver. éva répond à leurs questions. Les émotions l'ont comme vidée. Elle est à bout. Non, elle ne l'a jamais vu. Non, elle n'a jamais reçu d'appel anonyme. Non, elle n'a jamais eu la sensation d'être suivie. Oui, c'est la première fois que cela lui arrive. Oui, elle fera plus attention dorénavant. Au fond d'elle-même, elle jure de se fier à son instinct. Tout à l'heure, il ne l'avait pas trompée. Elle a été aveugle, c'est tout. Le temps qu'ils partent après lui avoir demandé de passer le lendemain, pour faire sa déposition, il est près de dix heures. - Vous ne devriez pas passer la nuit seule, lui dit un voisin. Venez chez nous. - Non, je ne peux pas… - Et s'il a un complice ? éva trouve la force de sourire. - Après ce qui vient d'arriver à ce voleur, il doit remercier Dieu de ne pas être tombé sur moi ! Bonne nuit et merci pour tout. ADILA KATIA (À suivre)