Le parc de la pépinière de Batna Une moralité malsaine s'y installe ! ll L'ancienne pépinière de la ville de Batna, située au centre- ville est en train de dévier de sa fonction, de se transformer en un véritable antre sauvage. “Le soir, n'y passez pas parce qu'elle devient un véritable coupe-gorge”, conseillent les riverains. “Venez voir de vos propres yeux ce qui est en train de se passer dans la pépinière. Ouallah ! L'être a honte de se promener avec sa femme et ses enfants”, nous confie un citoyen. Faute d'espaces de loisirs pour les enfants et les familles dans la ville de Batna, l'ex-APC a pris l'initiative de transformer cette pépinière en un espace de détente. A l'époque, une enveloppe financière d'environ 500 millions de centimes a été dégagée sur le budget communal. Malheureusement, à ce jour, seuls des voyous investissent les lieux. B. Boumaïla La violence contre la femme Le code de la famille en débat à Biskra L'association Femmes en communication a organisé, jeudi dernier à Biskra, une rencontre sur la violence contre la femme et les nouveaux amendements du code de la famille.Le conclave fut un appel à la révision des 22 nouveaux amendements du code de la famille. A ce titre, les différentes interventions ont surtout été axées sur la violence perpétrée par le mari, un phénomène très répandu dans notre pays, notamment dans les régions reculées du pays. “La femme algérienne est atteinte directement et indirectement dans son intégrité physiquement, sexuellement et psychiquement”, dira Nafissa Lahreche, présidente de l'association, pour qui “la femme algérienne n'est pas seulement humiliée, elle est battue, isolée et violée au vu et au su de tout un chacun, sans que personne ne daigne bouger le petit doigt”. Ceci étant dit, soulignent les intervenantes, la femme violentée ne peut quitter le domicile conjugal de ce qu'elle considère comme une obligation pour protéger sa progéniture. Hadj Bahamma Habitat précaire à Jijel 4 000 unités pour le résorber En dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics pour la prise en charge du dossier de l'habitat précaire, force est de constater que le bâti précaire, les fameux gourbis, demeure une vraie plaie sociale dans plusieurs localités et régions de la wilaya. Lors de son passage à la radio régionale de Jijel, la semaine passée, le directeur de l'urbanisme et de la construction a affirmé qu'il existe 5 600 habitations précaires dans la wilaya de Jijel. Concernant l'éradication de ce genre d'habitation, l'invité de l'émission radiophonique a estimé que la wilaya a bénéficié de 4 000 unités inscrites dans le cadre de la prise en charge de ce dossier. A cet effet, le directeur de l'urbanisme et de la construction n'a pas manqué de souligner que les camps de concentration de Azirou dans la commune de Ziama Mansouriah et de Boughetène dans la commune de Chekfa seront pris en charge dans ce programme. Il est à rappeler que la wilaya de Jijel a bénéficié dans le cadre du programme de l'amélioration urbaine, durant la période 2002/2007, d'une importante cagnotte de 547 milliards de centimes, comportant 17 projets. B. Ines