Le président de la République félicite le président tunisien pour sa réélection pour un second mandant    Le président autrichien félicite le Président de la République pour sa réélection pour un second mandat    Foot/Ligue des champions: le CRB débutera à domicile face à Orlando Pirates    Banque d'Algérie: début à Alger de la 29e réunion ordinaire de la Commission arabe des systèmes de paiement et de règlement    Université de Médéa-NESDA: signature d'une convention de partenariat    Foot/Coupe de la Confédération: Le CS Constantine débutera contre le CS Sfaxien    commerce: 6 expositions des produits algériens à l'étranger en 2025    La décision d'invalider deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc "marquera la jurisprudence" de la CJUE    La préparation du Togo débute aujourd'hui    OCHA exprime son inquiétude face aux répercussions de l'agression sioniste en cours à Ghaza    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Japon en Algérie    Le tirage au sort de la Coupe de la CAF Ligue des champions    Le Conseil des ministres s'est réuni, hier, sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.    Président de la République: un suivi rigoureux de la situation sanitaire dans les wilayas frontalières de l'extrême sud    Président de la République: nécessaire conformité entre les programmes des écoles privées et le programme national    Bejaia: neuf troupes internationales au 13e festival international du théâtre    Pêche: Badani réaffirme l'engagement de son secteur à améliorer les conditions socioprofessionnelles des pêcheurs    Grand Prix International d'Ongola: Victoire de Oussama Abdallah Mimouni    Le verdict de la CJUE constitue une «grande victoire» pour les Sahraouis    L'Iran soutiendra toute trêve qui serait acceptable pour le Liban    Un besoin financier existentiel pour le complexe militaro-industriel américain    Les raisons de la dépréciation du dinar sur le marché parallèle et l'impact sur le processus inflationniste    Renforcement et amélioration de l'AEP    Situation épidémiologique en amélioration    Un jeune à bord d'une moto fauché mortellement par une voiture à Mansourah    Plus de 400 capsules de psychotropes saisies, quatre arrestations    Le premier hôtel Halal du Japon ouvre ses portes face au Mont Fuji    Les lauréats du concours national de récitation du Saint Coran honorés    Affaire Lassana Diarra-FIFA : «L'arrêt Diarra»    Plus de 60 films en compétition    Des interprètes amateurs du chaâbi animent un concert    L'Algérie poursuivra sa marche avec détermination vers des perspectives prometteuses    Festival international d'Oran du film arabe: le film "Youm" du réalisateur Bahreini Ahmed Akbar ouvre le concours des courts métrage    Belmehdi met en exergue la portée du rayonnement des Ouléma algériens en Afrique et dans le monde    Situation et mutations géopolitiques dans les zones d'intérêt commun examinées    La composition, l'organisation et le fonctionnement, fixés    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



“C'est une tentative de retour de la justice coloniale”
Farouk Ksentini à propos de l'affaire du diplomate Hasseni
Publié dans Liberté le 06 - 12 - 2008

Le ministre de la Solidarité, Djamel Ould-Abbès, a rencontré mercredi dernier le diplomate, Mohamed Ziane Hasseni, à Paris, pour lui signifier le soutien d'Alger dans cette affaire qui perdure depuis le 14 août.
Alors que les témoignages, contradictoires, des deux officiers, Hicham Aboud et Mohamed Samraoui, dont la date n'est pas encore révélée, sont attendus en France, du côté algérien, c'est le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme qui est monté au créneau par la voix de son président pour dénoncer l'attitude de la justice française. Maître Ksentini ne mâche pas ses mots. Pour lui, le maintien du diplomate Ziane Hasseni sous contrôle judiciaire en France n'est ni plus ni moins qu'une “atteinte grave” aux droits de l'Homme. Le président de la CNCPPDH, qui s'exprimait lors d'une rencontre, à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, a également fait part de ses “craintes”. Craintes que le diplomate ne bénéficie pas d'un procès équitable. “Tout se fait comme si Hasseni ne bénéficiera pas d'un procès équitable”, redoute-t-il en estimant que son maintien sous contrôle judiciaire “n'est pas justifié du point de vue du droit”, avant de qualifier la manière dont est gérée cette affaire de “tentative de retour de la justice coloniale”.
Pour lui, la méthode avec laquelle est géré le dossier par les autorités judiciaires n'inspire pas confiance. “On juge au faciès ou sur un homonyme. La justice ne peut être rendue de cette manière”, s'insurge maître Ksentini. D'autant plus, a-t-il ajouté, que “le diplomate a prouvé qu'il ne pouvait pas être inculpé dans cette affaire et qu'il s'agit, dans les faits, d'une question d'homonymie”. Pour la simple et bonne raison qu'au moment du crime, l'assassinat de maître Mecili en 1987, il ne pouvait être en France. Aux yeux du président de la CNCPPDH, le diplomate algérien a avancé suffisamment “de preuves pour prouver son innocence”. Et c'est la raison pour laquelle, avertit Ksentini, que la commission, dont il est président, ne cessera “pas de marquer sa désapprobation”.
Au niveau du gouvernement, les choses bougent encore. Cette fois-ci, c'est le ministre de la Solidarité nationale et de la Communauté nationale à l'étranger qui a rencontré mercredi à Paris le diplomate, placé sous contrôle judiciaire depuis le 14 août dernier. “J'ai tenu à exprimer ma solidarité avec notre diplomate qui subit depuis quatre mois une situation inacceptable et intolérable”, indique Djamel Ould-Abbès. Le ministre de la Solidarité, relayant son collègue des Affaires étrangères, persiste et signe : “Mohamed Ziane Hasseni est innocent. Son dossier est vide. Il traverse une situation difficile et il est normal que nous lui exprimons toute notre solidarité dans cette dure épreuve.”
Le 26 novembre et alors que des journaux parlaient de “lâchage” du diplomate pour de sombres calculs politiciens, le ministre des Affaires étrangères, jusque-là inaudible sur le dossier, sort de sa réserve en ayant des mots très durs à l'égard de la justice française qu'il avait accusée de retenir “en otage” Mohamed Ziane Hasseni. “La France est en train de retenir en otage un des meilleurs diplomates algériens depuis 4 mois, sous prétexte qu'il est ce qu'il n'est pas, c'est-à-dire il y a une confusion de personnes”, dénonçait Mourad Medelci. “Je me suis permis d'attirer l'attention du ministre (des Pays-Bas avec qui il animait une conférence de presse) lorsqu'on a évoqué la question des droits de l'Homme sur une situation paradoxale que les droits de l'Homme sont en train de connaître, dans un pays ami et partenaire, la France”. Le ministre met en évidence aussi la “bonne volonté” du diplomate d'aller au-devant du souhait de la justice française en acceptant de se soumettre à l'épreuve des tests d'ADN. Mais en dépit de la fermeté caractérisant le propos de Mourad Medelci, la réaction des autorités françaises ne s'est manifestée que deux jours après, comme s'il s'agissait d'une affaire banale. Elle est venue du porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Eric Chevalier, qui avait mis en avant la séparation des pouvoirs politique et judiciaire en France pour dire que la situation de notre diplomate est une “procédure judiciaire sur laquelle le pouvoir exécutif n'a pas de prise”.
O. Ouali


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.