C'est fou ce qu'on peut voir d'une vitre malpropre d'un bus repoussant et oscillant périlleusement sur la rocade sud. Mais, peut-être bien qu'il y'a du bon dans l'allure escargot du trafic routier. Et effet et pendant que les automobilistes se médissent réciproquement au moyen d'un chapelet de noms d'oiseaux, la cadence, même d'une mollusque à coquille, permet de se donner à soi-même, la liberté d'apprécier le paysage et les imperfections du moment. Donc, premier constat, premier impaire consigné dans le calepin du localier. En effet et à bien ouvrir l'œil, il s'agit de l'état du quatuor de regards obturés par la boue jusqu'à ras de leurs grilles et qui sont creusés à l'intérieur même du chenal attenant à la voie de la bande d'arrêt d'urgence. Pour l'identification du lieu de la maladresse ? C'est sur le tronçon qui y mène de Dar El Beida vers le quartier latin de Ben Aknoun, soit juste en contrebas du mirador de la caserne de police de Gué de Constantine et à l'approche d'un ensemble urbain d'un promoteur qui a pignon sur rue. S'il en est, c'est la tare qu'explique si besoin est, le refoulement d'eau pluviale du chenal vers le tirant d'air qui scinde l'autoroute en deux voies. Certes, si le cours du canal brille du balaie des hommes en ciré jaune, en revanche, il y'a énormément à faire pour prétendre désembourber la rangée de collecteurs d'eau pluviale en si peu de temps. En effet, c'une tâche qu'il fallait expédier à l'intersaison. Nazim Djebahi