Les jeunes chefs de micro-entreprise, qui ont bénéficié de crédits dans le cadre du dispositif d'insertion des jeunes chômeurs, ont été sollicités pour suivre un cycle de formation d'une durée de cinq jours (du 29 novembre au 3 décembre), et ce comme le stipule la convention de coopération signée entre l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem) et le Bureau international du travail (BIT). Cette formation, qui vise à inculquer aux nouveaux chefs de micro-entreprise nouvellement créées une gestion efficace et rigoureuse, est organisée gratuitement par l'agence concernée en sa qualité d'accompagnateur, et ce en plus du financement des matières premières et autres matériel à travers les trois formes de crédits. D'après M. Chaïb Draâ Sadek, chargé de la formation au niveau de six wilaya de l'Ouest, Oran, Sidi Bel-Abbès, Tlemcen, Mascara, Mostaganem et Aïn Témouchent, le programme de formation prévoit trois modules. Le premier, appelé Trie, est destiné aux jeunes qui ont opté pour le microcrédit mais qui n'ont aucune idée sur le projet. Crée est le second module qui aide le jeune postulant à créer sa propre entreprise. Enfin, le troisième module concerne les entreprises déjà opérationnelles et qui consiste donc à apprendre à leur chef à mieux les gérer avec la tenue d'une comptabilité dans tout ce qui touche à la gestion des stocks, au calcul des coûts, à l'approvisionnement, à la planification financière, au marketing et enfin au personnel et à la productivité. L'agence octroie trois formes de crédit aux jeunes chômeurs. Le PNR, un montage financier mixte entre le promoteur et l'agence qui octroie un prêt non rémunéré destiné à l'achat de matières premières seulement. Le promoteur participe avec un apport personnel de l'ordre de 3% s'il est détenteur d'un diplôme ou s'il réside dans une zone à promouvoir. Le taux de financement du projet de l'agence est fixé à 27% que le promoteur devra rembourser sans aucun intérêt alors que la banque participe avec un taux de 70%, avec cependant un taux bonifié dans les zones à promouvoir de l'ordre de 90%. Selon M. Chaïb Draâ, dans le cas où ces deux conditions ne sont pas réunies, l'apport personnel sera de 5% du montant global du marché. M. LARADJ