Relizane Le quartier Tob ignoré par les travaux Les habitants du quartier Tob dans le sud de la ville de Relizane ont exprimé leur mécontentement ces derniers jours suite à l'exclusion de la cité Belkadi Yamina des travaux entamés par l'APC. Ainsi le manque de commodités pour une vie décente inquiète au plus haut point les habitants de ce quartier, l'un des plus anciens de la ville de Relizane et connaissant aujourd'hui une dégradation de son cadre de vie, une pénurie d'eau potable et une dégradation de ses routes d'accès. C'est du moins ce qui ressort d'une pétition adressée aux autorités locales par les habitants de la cité Belkadi Yamina, sise dans la citée Tob et se plaignant du manque d'équipements sanitaires, qui influe négativement sur la vie quotidienne de ses habitants. L'eau potable n'arrive plus, disent-ils, même si leurs habitations sont érigées pour la plupart en rez-de-chaussée. S'ajoute à cela la dégradation de l'état des routes de tout le quartier, au grand désarroi des piétons et des usagers de véhicules. Les habitants de la cité accusent les services de l'APC d'avoir procédé au revêtement de toutes les ruelles, à l'exception des passages de ladite cité et cela, malgré le nombre important d'habitants. Devant ce constat, ces habitants se sont décidés à interpeller le wali de Relizane, afin de prendre leurs doléances en charge, plus particulièrement le problème d'eau potable porteur de risques de MTH et la réhabilitation de l'état des routes pour améliorer leur cadre de vie. N aymen TISSEMSILT LE MARCHE INFORMEL A PIGNON SUR RUE La vente illicite, qui demeure un fait interdit, possède un autre aspect de l'informel mis en évidence par de nombreux vendeurs ambulants mettant en péril la vie d'autrui. Il suffit de se rendre à Haï Sbaâ, en l'occurrence souk H'lima, pour prendre conscience de la gravité de la situation ajouté à l'insouciance des uns et des autres. Des produits laitiers, du pain et des produits de large consommation sont exposés à même au sol. Un constat qui fournit l'occasion de voir les produits disposés dans des conditions défiant tout entendement en matière d'hygiène. Par ailleurs, les résidents de Haï Sbaâ sont confrontés quotidiennement à un calvaire. Cette artère piétonnière, qui connaît une grande activité, est située dans lieu où sont présents plusieurs commerces. En effet, tout au long de cette rue, active un marché informel drainant les riverains ainsi que les habitants de la ville de Tissemsilt qui viennent faire leurs emplettes ici. Mais en fin de journée, des déchets et autres ordures ménagères s'entassent après le départ des vendeurs, attirant les meutes de chiens errants et des chats de gouttière. Par conséquent, l'hygiène est totalement absente, les vendeurs ne se soucient jamais de la saleté qu'ils laissent après leur passage. Le souk se transforme alors en un véritable marécage boueux rendant le passage impossible aux clients et aux passants. ABED MEGHIT