En dépit de sa condamnation à trois ans de prison ferme et à 100 000 DA d'amende par le tribunal criminel de Boumerdès, le P/APC d'Ouled Moussa continue, à la surprise générale, de gérer les affaires de la commune sans être inquiété par l'administration. Une situation qui n'a pas laissé indifférents les partis politiques, notamment le FLN et le RND, et d'autres organisations de la société qui demandent de donner plus de crédibilité aux institutions administratives de l'Etat en appliquant les articles 32 et 33 du code communal. Les protestataires qui ont salué le travail de la justice se demandent pourquoi le ministère de l'Intérieur tarde à réagir à la décision de la justice alors qu'il l'a si bien fait pour d'autres élus comme le P/APC d'Ouled Heddadj (FLN) suspendu dès l'enclenchement d'une affaire le concernant et dont il sortira d'ailleurs avec un non-lieu. “Pourquoi le deux poids deux mesures, alors que le P/APC d'Ouled Moussa était poursuivi puis condamné à 3 ans fermes pour une affaire liée à la gestion du foncier dans sa commune ?” se demandent des élus.