Le ministre de l'Habitat, Nourredine Moussa, a effectué jeudi une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Ghardaïa. Cette visite d'évaluation des programmes d'installation des chalets pour le relogement des sinistrés des intempéries du 30 septembre qui ont dévasté pas moins de 9 des 13 communes qui composent la wilaya de Ghardaïa, a débuté par la daïra de Metlili, à 45 km au sud du chef-lieu de wilaya. Sur le site d'implantation des 100 chalets destinés aux sinistrés de cette commune, où il a eu à visiter l'intérieur de quelques-uns, Nourredine Moussa n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction pour l'esthétique et la qualité de l'agencement de l'espace habitable, doté de toutes les commodités, entre autres, la climatisation et le téléphone. Des explications détaillées lui ont été fournies quant au taux de réalisation atteint sur les sites désignés des 9 communes sinistrées. Sur 2 725 chalets prévus, 2 577 ont été déjà réalisés. Il n'en reste donc plus que 148 à installer et le défi aura été relevé par des entreprises totalement algériennes. Se déclarant réjoui de la cadence imprimée par les entreprises intervenantes, le ministre a néanmoins instruit le directeur de la Sonelgaz de mettre le paquet pour l'éclairage public dont 53,85% seulement des travaux ont été réalisés, comparativement au branchement électrique domestique qui a atteint un taux de 82,31%. Les réseaux d'assainissement et d'AEP ont été, quant à eux, réalisés à 100%. S'adressant aux entreprises retardataires, le ministre leur a demandé d'accélérer la cadence. Au siège de la wilaya et dans un bref point de presse inopiné, le ministre a promis “le relogement de tous les sinistrés dont l'entame devrait intervenir à partir du 25 décembre”. À une question sur l'anarchie constatée sur le mode opératoire de la délivrance des permis de construire, le ministre a indiqué que “tous les citoyens ont le droit de posséder des terrains mais toute construction reste tributaire d'une autorisation préalable, à savoir un permis de construire. Le laxisme et l'anarchie n'ont plus droit de cité. Les années 90 ont causé beaucoup de préjudices au parc urbain, l'Etat sera dorénavant intraitable car cela nous a coûté beaucoup de dégâts et quelquefois même des vies humaines”. L. Kachemed