Le personnel de la direction de l'éducation (DE) de BéjaIa a observé, hier, un débrayage d'une demi-journée (8-12h) pour protester contre les conditions de travail “précaires” dans lesquelles ils évoluent. Une protestation initiée par la section syndicale (Sete/UGTA) des travailleurs. Il est vrai comme nous l'avions à le constater, les conditions de travail de ce personnel restent à désirer. Des plafonds de la bâtisse fissurés, ce qui entraîne l'infiltration des eaux pluviales dans les bureaux, absence de chauffage... C'est à cela que se résume le “climat” dans lequel accomplissent tant bien que mal les travailleurs leur mission. Des conditions de travail que la section syndicale n'a pas cessé de dénoncer auprès de la directrice, mais qui n'ont pas trouvé, selon le secrétaire général de la section syndicale, une oreille attentive de la part de cette dernière. “Nous travaillons dans des conditions à haut risque avec l'infiltration des eaux pluviales dans les bureaux. Un risque d'électrocution guette les fonctionnaires à tout moment”, nous déclare le SG du syndicat avant de nous exhiber un dossier d'un travailleur de l'éducation complètement méconnaissable en raison de son imbibition justement par les suintements des eaux de pluie dans les locaux. À ce décore déplorable s'ajoute les rats qui disputent le terrain aux travailleurs. C'est dire à quel point les conditions de travail des fonctionnaires de la direction de l'éducation de Béjaïa sont précaires. Notre tentative d'avoir une déclaration de la directrice a été vaine. “Elle est en mission aujourd'hui”, apprend-on auprès de son secrétariat. À signaler que le siège de la DE est l'ex-dortoir du CEM Naceria, reconverti en direction de l'éducation de wilaya. Sur ce point d'ailleurs, le syndicat revendique la construction d'un siège d'une direction de l'éducation digne de ce nom. L. OUBIRA