Réalisé en 2001, le profil géographique de la pauvreté a permis d'identifier les communes sur lesquelles les pouvoirs publics devaient mettre l'accent en intensifiant leurs efforts en matière de dépenses publiques et d'investissements. Ce qui a abouti à conclure à travers l'étude en question qui, rappelons-le, a été faite par le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le ministère de la Solidarité, que certaines communes de la wilaya de Médéa font partie des communes “très pauvres”. Ce classement a été obtenu en référence à quelques caractéristiques portant sur des critères en relation avec les conditions de logement, l'accès aux soins et à l'éducation, entre autres. C'est à partir de ces caractéristiques que des indices statistiques composites ont été élaborés afin de mesurer le niveau de développement de ces régions. Dans la multitude des indicateurs conçus par le PNUD, on trouve ce qu'on appelle “l'indicateur de pauvreté”, calculé à partir de la combinaison d'un certain nombre de paramètres dont, essentiellement, le revenu, le pourcentage des décès avant l'âge de 40 ans, le pourcentage d'analphabétisme, le manque de conditions de vie décente” (AEP, assainissement, santé, etc). Dans le cadre de l'étude relative au profil géographique de la pauvreté citée plus haut, 20 communes de la wilaya figuraient dans la liste des communes classées “très pauvres”. Mais les choses ont pu évoluer dans le sens d'une amélioration notable comme cela a pu être confirmé par les travaux d'affinement de la carte de pauvreté qui a été confiée, en 2004, à l'Agence nationale de l'aménagement du territoire (ANAT). Les travaux en question, qui ont permis de mesurer le développement de ces communes, ont montré que les populations sont depuis sorties de l'ornière de la précarité économique. En outre, il est aussi question depuis peu de mesurer l'indice de développement durable qui, est-il rappelé, est déterminé sur la base de renseignements statistiques touchant l'ensemble des secteurs, renseignements fournis par les collectivités et utilisés par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural dans le cadre du Système national d'aide à la décision pour le développement durable rural (SNADDR). L'élaboration d'une batterie d'indices est de nature à mieux orienter l'effort public en matière d'investissements publics et d'aide aux populations, et à identifier les niches encore retardataires afin de lutter efficacement contre la pauvreté et l'exclusion sociale. C'est à cette fin que ces indicateurs ont été conçus afin d'arriver à mieux agir pour réduire les écarts qui existent entre les zones et les territoires, et ce, dans le cadre des programmes de développement initiés par les communes et les secteurs. M. EL BEY