Les habitants de la cité El-Intissar, au chef-lieu de la wilaya de Relizane, vivent depuis plus de 4 ans un véritable calvaire, à cause du transport qui ne dessert plus cette zone urbaine, à la suite de la dégradation de ses chaussées. Les mêmes désagréments sont vécus, selon eux, que ce soit dans la direction du centre-ville ou vers d'autres destinations. En effet, les bus assurant les dessertes au départ des autres stations ne s'arrêtent plus aux anciens arrêts de la cité El-Intissar, ce qui oblige ses habitants à se déplacer vers l'artère principale, près du stade Zouggari-Tahar, pour tenter de prendre les bus se dirigeant vers le centre-ville ou vers les autres destinations. Le même problème est vécu par les habitants des cités Chemirik, Lahaouache, Bormadia. De leur côté, les transporteurs déclarent, par le biais du secrétaire général de leur syndicat, qu'ils ont décidé de boycotter les artères de cette cité en raison de leur état de dégradation manifeste, sans pour autant que les autorités prennent en charge leurs doléances et procèdent au revêtement des chaussées de cette cité. Selon M. Boussaïd, l'état de ces routes est très dégradé et influe négativement sur les bus (pneus et suspension), notamment avec la charge. Il affirme avoir sollicité à maintes reprises les autorités locales pour résoudre ce problème, mais aucune suite n'a été donnée à ce jour. Il ajoute qu'il est impossible, dans l'état actuel des choses, de satisfaire les habitants de cette cité. N. Aymen