La coordination syndicale UGTA des travailleurs du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels de la wilaya de Tizi Ouzou, regrette, dans une déclaration rendue publique, la dégradation des conditions de travail dans plusieurs établissements. L'arrêt de certains chantiers n'est pas fait pour plaire aux syndicalistes qui déplorent l'absence de suite aux doléances de leur syndicat. Cette coordination accuse, dans son document élaboré à l'issue de sa réunion de décembre courant, les pouvoirs publics de “mauvaise gestion” et autres “retard considérable” quant à la nécessité d'apporter des solutions en ce qui concerne le volet des ressources humaines, telles que la formation, les recrutements, les promotions, les régularisations, la confirmation du personnel administratif et pédagogique, etc. Réitérant sa confiance en la fédération nationale, la coordination syndicale de Tizi Ouzou interpelle cette dernière pour la prise en charge des revendications émises à l'échelle nationale, à savoir une “grille salariale exceptionnelle, un régime indemnitaire conséquent, primes de panier, de transport, de danger et de salissure, ainsi qu'un statut particulier relevant du secteur de la formation professionnelle”. Regrettant également “la marginalisation des cadres universitaires, la dégradation des conditions de travail dans certains centres”, les rédacteurs de la déclaration mettent en garde quant aux “tentatives de division, d'intimidation, dirigées par des responsables”, contre leur syndicat en vue d'“effriter et de disperser”, les rangs des travailleurs du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels. S. Y.