à l'appel de la coordination syndicale de la FEP relevant de l'UW-UGTA, quelque 150 travailleurs de la formation et de l'enseignement professionnels de la wilaya de Tizi Ouzou ont tenu, hier, un sit-in de protestation d'une demi-journée devant le siège de la direction de wilaya de la formation et de l'enseignement professionnels (DFEP), suivi d'une journée de grève au sein de plus de vingt centres de formation en exercice dans la wilaya de Tizi Ouzou. Cette action a été organisée pour protester contre la “sourde oreille et le mépris” affichés par la direction, depuis des mois, envers les sollicitations de la coordination syndicale des travailleurs pour engager un dialogue, indique le président de la coordination, M. Lakef. La coordination syndicale demande également à engager une concertation effective et concrète, aussi bien au niveau de la direction qu'au sein des établissements, à instruire les directeurs pour respecter, sans conditions, les représentants UGTA dans les établissements et au niveau de la Direction de wilaya, à mettre à leur disposition tous les moyens pour l'accomplissement de leur mission, l'arrêt immédiat de toutes formes de harcèlement et pressions exercées sur les syndicalistes, la réactivation effective et non formelle de tous les organes de dialogue et de concertation, consacrés par la réglementation au niveau des établissements, la constitution d'une commission de wilaya de logement, avec la participation du partenaire social UGTA, pour la prise en charge du dossier du logement dans tous ses aspects (indus occupants, logements vacants, nouvelles constructions, etc.). La coordination syndicale demande également une gestion transparente et uniforme des œuvres sociales dans les établissements, la participation active du partenaire social à travers des commissions paritaires pour les recrutements, les avancements et autres promotions (…), la révision de certaines dispositions du statut particulier, etc. Indiquant que cette action a été programmée depuis le 10 octobre dernier, pour signifier que sa coïncidence, hier et aujourd'hui, jeudi, avec la rencontre de la tripartite (gouvernement- patronat-UGTA), n'est que fortuite, les représentants syndicaux affiliés à l'Union générale des travailleurs algériens n'écartent pas d'autres actions “encore plus radicales au cas où nos revendications ne sont pas satisfaites”.