La réinsertion des prisonniers et leur réhabilitation sociale a été le thème d'une réunion tenue le 30 décembre de l'année écoulée, à laquelle ont assisté les responsables des maisons d'arrêt d'El-Tarf, Aïn Khiar, Dréan, El-Kala, avec les représentants de l'Agence de développement social (ADS) versée dans la lutte contre l'exclusion sociale, la pauvreté et le chômage, à Annaba. Il a été question de l'étude des actions à coordonner pour assurer au détenu un suivi afin de lui éviter de récidiver. “La société joue un rôle très important dans l'environnement du détenu qui a purgé sa peine, en bannissant le rejet de l'individu qui a payé sa dette envers la société et en lui offrant une nouvelle chance”, comme l'a déclaré M. Smaïl Kouah, directeur de la maison d'arrêt de Annaba, à l'occasion d'un tournoi de football des détenus des huit wilayas de l'Est, quelques jours avant. La maison d'arrêt de Annaba, comme il devait le déclarer, comporte de nombreuses opportunités pour les prisonniers d'acquérir un métier et des diplômes pour ceux qui le désirent, afin d'avoir toutes les chances de réinsertion. Des ateliers de mécanique, chaudronnerie, menuiserie, électricité auto, tôlerie, peinture, vitrerie, informatique et coiffure sont à la disposition des détenus, qui y reçoivent une formation pratique et théorique, sanctionnées par des diplômes délivrés par le CFA. Cette année, cent trois prisonniers présenteront le bac, un nombre qui a doublé par rapport à celui de l'année dernière, lequel a enregistré un succès remarquable, faut-il le rappeler. En effet, sur les cinquante-huit candidats qui se sont présentés, cinquante-sept ont obtenu leurs diplômes, la majorité avec mention. Neuf suivent leurs études à l'université, bénéficiant du régime de semi-liberté. Les autres suivent des cours à l'intérieur de l'établissement pénitentiaire. Cent trente-deux candidats préparent, quant à eux, le BEM. Hafiza M.