Boufarik Opération Coup-de-poing au marché de “zenket Laâreb” Décidés à mettre fin à l'anarchie qui règne dans le marché des fruits et légumes de zenket Laâreb, les responsables de l'APC de Boufarik, avec le soutien des forces de l'ordre, ont effectué une opération coup-de-poing spectaculaire pour libérer enfin la rue des Fidayne et mettre fin à l'anarchie. Ainsi les 56 baraques qui constituent le marché ont fini par être démolies au grand bonheur des riverains qui ont souffert pendant longtemps du diktat des commerçants et surtout de l'état d'insalubrité de la rue. La stèle du chahid Si Smaïl est ainsi libérée de ces baraques de fortune et les platanes centenaires commencent à respirer après avoir été longtemps asphyxiés au milieu du zinc, des gravas et des détritus. Il faut dire aussi que le marché de zenket Laâreb faisait vivre directement plus de deux cent familles. Pour le président de l'APC de Boufarik, la décision de mettre fin à cette anarchie est irréversible car ce marché constituait un danger pour la ville. K. Fawzi LAGHOUAT Anarchie dans les transports en commun Des autobus vétustes et endommagés, des conducteurs trop jeunes et inexpérimentés qui ne respectent aucunement les règles de conduite et sans la moindre décence en présence de passagers… Décidément, tous les ingrédients sont présents pour rendre difficile les transports en commun aux nombreux citoyens obligés de les utiliser quotidiennement. L'anarchie totale règne dans ce secteur. En plus d'une station d'autocars interurbains qui ne fait pratiquement que l'escale, et où les départs se font rares, avec l'extension urbaine, une forte croissance démographique et un exode rural galopant, la ville de Laghouat est au bord de l'étouffement. Des autobus datant des années 1980, roulant déséquilibrés sur la jante avec des pneus complètement usés et un dégagement de fumée toxique qui ne cesse de polluer cette cité urbaine, celle qui fut jadis une belle oasis. Il est vrai que pour beaucoup de passagers des transports en communs emprunter de tels véhicules est un calvaire, surtout pour les personnes âgées ou handicapées. Des chauffeurs diffusent sans aucun scrupule des morceaux de musique obscènes devant des personnes âgées, des femmes et des enfants, conduisant souvent vers un accrochage avec les paisibles passagers qui ne demandent qu'à arriver à l'heure au travail. Des incidents et de nombreux accidents ont été signalés, et ceux-ci arrivent essentiellement aux heures de pointe, dans l'impunité la plus totale. Signalons enfin que les citoyens ne comprennent pas pourquoi, dans le contexte actuel de développement sectoriel, notamment avec l'implantation de nombreuses infrastructures, le secteur des transports ne suit pas et demeure archaïque relativement aux autres wilayas avoisinantes qui viennent de renouveler leurs parcs autobus avec la réception de véhicules neufs, qui seront conduits par des chauffeurs en tenue et sélectionnés. Pourquoi pas Laghouat ? Ahmed Bensahra