Les prix du pétrole ont enregistré, hier, une légère hausse entamée la veille à la faveur des déclarations de responsables de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une éventuelle autre réduction de son offre pour rétablir l'équilibre entre l'offre et la demande. Le Brent de la mer du Nord (livraison en février) a augmenté de 58 cents à 45,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange de Londres. Le baril de “Light Sweet Crude” (même échéance) a gagné 82 cents à 38,60 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Les cours de brut ont rebondi à partir de mardi passé en réaction à des déclarations de responsables de l'Opep, laissant entendre que l'Organisation pourrait réduire davantage son offre pour rétablir l'équilibre du marché. Le secrétaire général de l'Opep, M. Abdallah el-Badri, a affirmé, la veille, qu'il était encore trop tôt pour évaluer l'impact de la dernière baisse de production de l'Organisation, mais celle-ci prendra des “mesures supplémentaires” si nécessaire. Pour sa part, le ministre saoudien du Pétrole, M. Ali al-Nouaïmi, a annoncé, mardi passé, à New Delhi, que son pays allait produire, au mois de février, en deçà de son quota de production (8,05 millions de barils par jour). L'Opep a réduit de 4,2 millions de barils sa production depuis le mois de septembre, pour tenter de ramener à l'équilibre le marché et soutenir les cours qui ont perdu les deux tiers de leur valeur en quelques mois. Les rebondissements du conflit gazier russo-ukrainien ont également participé au rebond des cours. Le groupe gazier russe Gazprom a accusé, hier, l'Ukraine de continuer à bloquer le transit de gaz vers l'Europe.