Les opérations de pompage, opérées par la Protection civile, principalement dans les cités à risque d'inondations dès le début de la tempête, se poursuivent toujours. Cependant, au deuxième jour des intempéries, certains habitants des cités inondées ont manifesté en bloquant toutes les issues au trafic automobile, notamment celles des quartiers des Lauriers-Roses, de la cité Auzas et de celle de la Seybouse. Seybouse. Les importantes chutes de pluie, souvent sous forme d'averses, qui se sont abattues deux jours durant sur la ville de Annaba, ont causé un décès et provoqué des dégâts chez quelque 56 familles déclarées sinistrées. Elles ont créé, aussi, beaucoup de mécontents parmi les populations de nombreuses cités de la ville. Porté disparu depuis mardi passé dans la matinée à Tréat, dans la daïra de Berrahal, le cadavre du jeune Benzine Hamza, a été repêché hier aux environs de 8h30 par les éléments de la Protection civile. Le défunt, âgé de 24 ans, a été emporté par les crues de l'oued El-Mangaâ, qui traverse cette commune, située 30 km à l'ouest de Annaba. Côté dégâts, les populations de Haï Mars-Amar, un bourg de la commune d'El-Hadjar et de celle des préfabriqués de Boukhara, l'un des quartiers populeux de Annaba, ont été les plus touchées par ces intempéries, avec respectivement 27 et 21 familles sinistrées. Alors que six autres familles sinistrées ont été signalées dans la commune de Chorfa. La Protection civile fait état également de la chute d'un plafond d'une vieille bâtisse à la place d'Armes et d'un ancien mur en toub à la cité El-M'haffeur, sans faire de dégât, heureusement. Par ailleurs, les nombreuses opérations de pompages, engagées par la Protection civile, principalement dans les cités à risque d' inondations dès le début de la tempête se poursuivent toujours. Cependant, au deuxième jour des intempéries, certains habitants des cités inondées ont manifesté en bloquant toutes les issues au trafic automobile, notamment celles des quartiers des Lauriers-Roses, de la cité Auzas et de celle de la Seybouse. D'ailleurs, mardi dans l'après-midi, la circulation à Annaba-ville est devenue impossible. Celle-ci n'a connu sa fluidité que tard dans la nuit. Aussi, l'inondation des trémies du boulevard Bouali-Saïd, sur la pénétrante ouest oued D'heb, l'autre en plein centre-ville est beaucoup dans le carambolage qu'a connu la ville d'Annaba, au deuxième jour des pluies torrentielles. Aujourd'hui, aussi bien les citoyens, usagers, urbanistes et spécialistes du génie civil sont unanimes quant à la médiocrité de ces ouvrages d'art. Ces infrastructures sont déclarées “hors service”. Des toiles de maîtres détruites à Skikda Incendie à la mairie de Skikda et coupure d'électricité de 3 jours à Jeanne-d'Arc. Routes coupées, réseau téléphonique défectible, vols au port de pêche et chute de câbles électriques à Collo, tels sont les premiers éléments du bilan des dernières intempéries enregistrées dans la wilaya de Skikda. Un incendie s'est déclaré, avant-hier, vers 11h30, dans le bureau du chef de cabinet du président de l'APC de Skikda et son secrétariat. Cet incendie, qui serait causé par un court-circuit, a causé d'importants dégâts matériels qui ont touché le mobilier, l'équipement informatique et notamment les documents se trouvant à l'intérieur des deux bureaux, sans pour autant faire de blessés parmi le personnel qui a été évacué dès le début du sinistre. L'intervention rapide du personnel de l'APC et des éléments de la Protection civile a épargné la propagation du feu vers le bureau du maire où des toiles de célèbres maîtres y sont exposées. Cela n'a pas empêché les flammes d'embraser des chefs-d'œuvre de peintres de renommée mondiale et de copies qui ornent le hall de l'hôtel de ville. À l'heure actuelle, aucun bilan des pertes n'a été établi, mais les 6 tableaux et une fresque qui ornaient le hall dont des originaux de Chaplin, entre autres, ont été détruits. Suite à d'importantes chutes de pluies qui ont arrosé la wilaya de Skikda ces dernières 48 heures, plusieurs cités de la zone basse de Skikda ont été inondées. Effondrement dans une mosquée La panique était au rendez-vous hier à la Grande Mosquée de Bordj Bou-Arréridj. En effet, vers 14h, la cité 217-Logements a été le théâtre de l'effondrement du mur de la mosquée qui a blessé grièvement un ouvrier qui se trouvait sur le lieu. Âgé de 47 ans, il procédait à des travaux à proximité dudit mur. Les services de la Protection civile sont intervenus pour retirer des décombres la victime et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet événement tragique. Chabane BOUARISSA / B. Badis / A. Boukarine