Intervenant avant-hier, lors d'une émission radiophonique, les présidents d'APC de Ténès et de Talassa, au nord de la wilaya, ont tiré la sonnette d'alarme quant aux risques d'inondations qui guettent leurs localités. D'après eux, les travaux de protection en cours au niveau des principaux oueds tardent à être achevés en totalité, faisant planer la menace de nouvelles crues avec toutes les conséquences qui en découleront pour les riverains et l'activité socioéconomique locale. Présent à la rencontre, le représentant de la Direction de l'hydraulique s'est contenté de rassurer les présents quant à la « fiabilité des projets en cours », soulignant, pour le cas de Ténès, que la construction de galeries souterraines est le moyen indiqué pour préserver des vies humaines en cas de catastrophe. Une nouvelle opération de protection de la ville contre les inondations Signalons que la précédente galerie réalisée au même endroit, au lendemain des inondations meurtrières de novembre 2001, s'est avérée inefficace et inadaptée devant la furie des eaux de l'Oued Tifelles qui traverse la cité « La Cave », sur la route menant à Beni Haoua. Cette défaillance a amené les services de l'hydraulique à inscrire une nouvelle opération de protection de la ville contre les inondations au titre du programme de 2008. Le montant des pertes ainsi que celui du nouveau marché n'ont pas été dévoilés, tout comme pour la nouvelle digue lancée le long de l'oued qui passe au milieu de la commune rurale de Talassa. Celle construite en 2001 n'a guère résisté elle aussi aux crues, nécessitant des fonds supplémentaires pour son remplacement. En fait, les risques d'inondations planent aussi sur d'autres agglomérations, comme le chef-lieu de wilaya où l'oued Tsighaout et celui de Sidi Laroussi représentent un sérieux danger pour les habitations limitrophes.