L'information révélée par Liberté concernant l'arrivée imminente de Kamel Mouassa à la barre technique de l'USM Alger a été confirmée hier par le président Saïd Allik, qui évoque un accord rapidement conclu avec l'ex-coach du MSP Batna. “Après la décision de nous séparer avec l'entraîneur Oscar Fullone, nous avons tout de suite songé à Kamel Mouassa qui avait déjà annoncé dans la presse sa décision de quitter le MSPB. Je lui ai parlé personnellement vendredi soir au téléphone et il m'a confirmé qu'il était libre vis-à-vis du MSPB. C'est alors que je lui ai proposé de venir travailler à l'USMA, et nous n'avons pas tardé à trouver un accord”, nous confiera Allik. Et d'ajouter : “Mouassa entamera mardi (demain ndlr) son travail à l'USMA. Meftah et Benmellat qui assurent l'intérim depuis hier seront ses collaborateurs. J'espère que ce changement va provoquer le déclic tant attendu lors de la phase retour du championnat.” Allik a précisé, en outre, que Mouassa est le seul entraîneur qu'il a contacté, démentant du coup des contacts avec Fergani et Saïb. “J'ai tout de suite pensé à Mouassa et je suis rapidement parvenu à un accord avec lui”, note-t-il. Le boss usmiste est également revenu sur le départ d'Oscar Fullone dont les “options tactiques n'ont pas fonctionné” avec l'équipe de l'USMA et dont “les relations avec les joueurs ont largement compliqué la tâche”. “De toutes les façons, au bout de 9 matches sans victoire et deux éliminations en Ligue des champions arabes et en Coupe d'Algérie, Fullone lui-même s'est dit disposé à quitter la barre technique pour le bien de l'USMA ; c'est pour cela que nous parlons de séparation à l'amiable. C'est une décision qui ne remet pas en cause les qualités intrinsèques de valeur et de compétence d'Oscar Fullone. Cette résiliation a été prise par le comité directeur dans un souci de préservation et de protection de l'intérêt suprême du club”, poursuit le boss usmiste. “Les joueurs font honte au club et mettent surtout son avenir en danger” D'ailleurs, juste après avoir scellé l'accord avec Mouassa qui devait rejoindre la capitale hier soir, Allik a réuni les joueurs. Lors de ce conciliabule, le premier responsable de l'USMA, a exhorté les joueurs à réagir vite car il y va de l'avenir du club qui est plus que jamais en danger. “Je voudrais vous dire qu'avec vos résultats et vos prestations, vous faites non seulement honte au club, mais vous mettez aussi et surtout son avenir en danger. Aujourd'hui, l'avenir de l'USMA en D1 est en danger, vous devez réagir et vite ! Si certains pensaient que c'était la faute à Fullone, aujourd'hui Fullone n'est plus là. On verra du coup, dans un proche avenir, si Fullone était vraiment le problème”, martela Allik. Ce dernier a de nouveau menacé les joueurs de leur couper les vivres si les résultats ne s'améliorent pas. “Je vais vous dire quelque chose, l'USMA n'a pas particulièrement de problèmes d'argent, mais je ne vais pas vous payer tant que vous n'aurez pas remis l'USMA à sa place, c'est-à-dire dans le peloton de tête. Je sais que vous pouvez le faire et je sais que l'équipe peut au moins finir à la troisième place du championnat”, a-t-il dit aux joueurs. “Diarra a été transféré au CA Bizerte” Sans club après l'échec de son transfert à l'US Monastir, Moké Diarra a fini par trouver un club preneur puisqu'il s'est engagé officiellement avec le club tunisien le CA Bizerte avec lequel il a paraphé un contrat de deux ans. Etant toujours sous contrat avec l'USM Alger, Diarra s'est rendu hier au siège du club pour rencontrer le président Saïd Allik afin de lui demander sa lettre de libération. Le premier responsable des Rouge et Noir a accepté de lui accorder un bon de sortie. Allik révèle que Diarra doit récupérer aujourd'hui sa lettre de libération afin de pouvoir rejoindre son nouveau club, le CA Bizerte en l'occurrence. En outre, il est à noter que le transfuge de l'USMA Farès Mecheri a pris part à son premier match avec son nouveau club, le Wydad de Casablanca. C'était samedi dernier face à Kenitra. Le WAC s'est imposé à l'extérieur sur un score de 1 à 0. SAMIR LAMARI